EAST OF WEST (VF)
Apocalypse/Année un

Ce premier volume sur trois reprend les East of West 1 à 15.

Urban Comics propose une nouvelle marque intitulée sobrement "Urban", qui propose trois séries sous un format inédit, proche du format franco-belge. Une initiative sensée élargir le lectorat de leurs titres. Ainsi, on peut découvrir sous ce format le dytique Decorum, la tétralogie Le dernier des Dieux et la trilogie intégrale East of West.

East of West est une série imaginée par Jonathan Hickman et illustrée par Nick Dragotta. Hickman a commencé à se faire un nom dans le monde du comics chez Image, puis chez Marvel, où il a su amener de nouvelles idées avec les Fantastic Four, en ramenant le titre vers de meilleurs auspices, et encore sur les titres liés aux  Avengers.
Mais Hickman revient à l’ocacsion chez Image Comics et son East of West sort du lot.

Au départ, j’ai vraiment cru que c’était une série western avec du cow boy et des indiens. Mais, dès que j’ai lu les premières pages, j’ai été surpris. Plus j’avançais dans ma lecture, plus j’étais pris par l’histoire et l’ambiance.
Hickman insuffle un esprit western matiné de fantastique et de SF. Et même si l’histoire peut être déroutante par moment, j’ai vraiment apprécié.
Hickman n’est pas un auteur de comics comme les autres. Il a une écriture particulière, il développe de très bonnes idées, parfois surprenantes. Il créé un univers qui donne envie d’en voir plus. Nous suivons Mort, dans sa quête pour retrouver son enfant. Il rencontre d’abord La Dame qui lui indique le chemin à suivre. Par contre, il ne connait pas encore quel en sera le prix à payer. Outre cette quête, nous découvrons aussi les événements qui mettent à mal ce pays d’Amérique. Le Conseil des sept est surpris par la découverte d’un traître en leur sein. Nous sommes les témoins d’alliances et autres actions pour maintenir l’ordre, mais surtout, nous faisons connaissance avec les "Juges" !
Hickman a de très bonnes idées. Au moins, son univers reste original et surprenant ! On saute de rebondissements en révélations.

Ce récit est mis en image par le fabuleux Nick Dragotta. Rien que pour cela, la lecture de ce volume est fortement recommandée ! Il nous offre des planches remarquables, ses personnages ont ce petit quelque chose de plus qui nous attirent dans le récit. Mort, d’ailleurs, habillé tel un pistolero, est une excellente trouvaille.

Alors, si vous avez raté l’édition classique de cette série, je ne peux que vous recommander de la redécouvrir lavec cette belle édition, au format plus grand.
Un titre hautement recommandé !

Par BERTHOLD, le 5 mars 2021