ECOLE EMPORTEE (L')
L'école Emportée

Sekika, un adulte qui a survécu avec les enfants en se faisant passer pour un attardé, a pris le contrôle de l’école, et force les enfants à creuser un puits pour trouver de l’eau. Alors qu’ils creusent, sans possibilité de remonter, ils découvrent des escaliers descendant dans le sous sol. Il s’agit en fait d’un accès à un ancienne station de métro. Les enfants s’engagent alors dans cette voir, et découvrent une rame fonctionnant encore, actionnée par on ne sait qui. En suivant les rails et cette rame, les enfants tombent sur les nouveaux humains, en train de passer un film expliquant les changements qui ont eu lieu sur terre à la fin du 21ème siècle.
Alors que des amis à eux précédemment capturés sont eux aussi là, contaminés par de mystérieux champignons, les enfants se font repérer par les humains du futur.

Par Siam l'Archiviste, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur ECOLE EMPORTEE (L’) #5 – L’école Emportée

On s’enfonce encore plus dans l’histoire, avec cette fois-ci de nouveaux protagonistes, à savoir les descendants des humains du présent, qui, il faut bien le dire, ne sont pas particulièrement attrayants. Il règne à nouveau une atmosphère pesante et on se demande vraiment comment les enfants vont faire pour se sortir de cette situation, d’autant plus qu’au Japon la série comporte 6 tomes et que nous en sommes au 5ème…
L’intensité dramatique est plutôt bien gérée par l’auteur, et le dessin, malgré des atours un peu dépouillés et figés, parvient pourtant à retranscrire sans difficulté celle-ci. Question scénario, rien à redire, on se trouve devant une oeuvre abordant des thèmes forts mais malgré tout parfois un peu dépassés (NDR : l’oeuvre date des années 70). Toujours est-il que l’on s’immerge sans difficulté dans l’histoire et qu’il est aisé de se mettre dans la peau des personnages, ceci faisant ressentir la détresse de ces enfants devant toutes ces épreuves. Le fait que ce soit des enfants permet au lecteur d’être touché sans difficulté, corde sensible pour bien des personnes, rendant la lecture émotionnellement forte.
En résumé, malgré un petit côté daté, cette oeuvre est à découvrir, avec des volumes plutôt bien conçus, un format agréable, et un auteur qui sait mener sa barque et ses lecteurs dans son histoire.

Par Siam l'Archiviste, le 27 septembre 2005

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