EDEN (MANGA)
Tome 4
Les mercenaires de Karn Nazarbaief ont réussi à retourner la bataille contre le Propater et donc à en sortir vainqueurs. Mais ça n’empêche pas la sœur d’Elia et sa mère d’être toujours entre les mains de leur ravisseurs… En parallèle, on découvre le passé et la jeunesse difficile de Kenji…
Par fredgri, le 17 avril 2013
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Scénariste :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782845380424
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Notre avis sur EDEN (MANGA) #4 – Tome 4
Un volume presque entièrement consacré à Kenji, sa jeunesse, ses rapports avec son frère Ryuichi, ses premiers pas dans le groupe maffieux de ce dernier, son initiation etc. Tout ce qui va progressivement l’amener à devenir cette machine à tuer que l’on connait. Revenir plus profondément sur ce personnage est intéressant car cela permet en plus de préciser quelques point sur cette montée en puissance des gangs, de la perversion technologique ambiante et sur la transition entre cette histoire de virus et le "présent".
Le portrait de Kenji que brosse malgré tout Endo est certes intrigant, néanmoins il force beaucoup le côté stoïque et mystérieux du jeune homme, quitte parfois à tomber dans la caricature, c’est un peu dommage, car en effet on en apprend davantage sur sa vie, mais on ne le comprend pas mieux pour autant, tant l’auteur le déshumanise complètement dans la foulée !
Mais c’est une nouvelle fois une très bonne façon de compléter son univers en approfondissant les caractérisations une par une, en revenant par petite touche sur les éléments qui vont installer l’ambiance générale.
Après avoir abordé les bases de la catastrophe dans le premier volume, l’enfance de Elia dans le second et ainsi abordé le sujet de ces humains qui ont muté, rendant pratiquement caduc le dit virus, le troisième volume a traité de l’exclusion, de l’épuration ethnique qui découle de la notion d’hommes supérieurs, ce quatrième volume traite des gangs qui se sont montés dans l’ombre pour profiter du marché noir, devenant de véritables super puissances avec lesquelles il faudra dorénavant compter (ce qui permet aussi de reparler de Enoa, le père d’Elia…
Donc prise dans son ensemble, cette série gagne en maturité progressivement. On pourra toujours lui reprocher une certaine tendance à la décompression et aux grandes scènes de dialogue, mais justement je trouve que ça permet a la série de sortir des schémas trop prévisibles !
Une très bonne série à redécouvrir !
Par FredGri, le 17 avril 2013