EDISON FANTASY SCIENCE
Edison Fantasy Science

Milo, Galilei et Hookin ont échappé de justesse à l’armée mais leur embarcation est en piteux état. Alors qu’ils s’efforcent de ne pas couler à pic, ils croisent un château flottant : Hookin y voit une chance de faire ses réparations sans trop de risque. Il a dessiné le plan de leur moteur et les habitants de cette île sont recherchés par la police, tout comme lui. En échange de leur aide, il se propose de réparer une avarie de moteur. Il n’en faut pas plus à Milo pour faire une nouvelle démonstration de ses talents. Alors qu’elle se précipite à la recherche des matériaux nécessaires, elle tombe sur la carcasse d’un robot portant la même marque que son balkan. Il s’agit de la dépouille d’Edison Stein, la sphère parlante qui l’accompagne partout depuis son départ mouvementé de Nostragia. Elle n’a cependant pas le temps de l’interroger plus avant sur ce sujet car elle est interrompue par les maîtresses des lieux, deux superbes jeunes femmes qui semblent s’intéresser un peu trop à Milo.
Milo et ses nouveaux compagnons de voyage pourront-ils repartir sains et saufs de cette étrange île ?

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

Notre avis sur EDISON FANTASY SCIENCE #2 – Edison Fantasy Science

Ce deuxième, et avant dernier volume de la série, apporte de nouveaux éléments sur la quête de Milo, et semble vouloir emprunter une voie quelque peu mystique. On découvre ainsi que son balkan porte l’emblème d’une Eglise, l’église d’Isaac, dont un des lieux de culte aurait été ravagé et pillé par Albert, le fameux mais toujours inconnu fiancé de Milo. On apprend aussi que l’armée (dans laquelle le nom d’Albert revient régulièrement) se serait lancée dans une course à l’armement pour contrer l’éventuelle (et surtout prophétique) attaque de l’armée de Dieu. On voit se profiler une lutte entre science obscure et science humaniste : l’armée qui court après la modernité au mépris des vies humaines s’opposant à Milo qui met son savoir au service des autres.
Des questions restent cependant en suspens : comment Edison Stein a-t-il pu passer de jeune homme de chair et d’os à une boule pensante à imbriquer dans un corps mécanique dont la forme ressemble à une bouteille de Perrier à l’envers ? ou encore, qui est Albert ?
Quoiqu’il en soit, cela reste un peu too much : si le clin d’œil à Jean Réno dans le volume 1 était sympathique, les Dar Vinci, Dar Win et consorts sont un peu de trop. Pourquoi pas Dar vador aussi ? Que dire aussi de la marmotte (ou peut-être est-ce un ragondin ?) géante qui porte le nom d’Archimède ? Vouloir faire des allusions scientifiques dans le récit pour appuyer le fondement du scénario, pourquoi pas mais un peu de légèreté dans la façon de les faire n’aurait pas été un mal.
En ce qui concerne le dessin, il reste pataud, surchargé, le trait épais. Il mériterait d’être plus aéré et plus aérien. Quant aux personnages, ils sont eux aussi hauts en couleurs : un pirate avec un nez à piquer les gaufrettes, un général à la coupe de cheveux digne des chanteurs du groupe Europe (nostalgie, nostalgie)…
En fait, l’impression générale est que l’auteur pêche peut-être par excès. Dommage…

Par KOMORI, le 1 octobre 2006

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