EDWARD JOHN TRELAWNAY
L'ultime combat
La rébellion n’est pas morte, qu’on se le dise ! Malgré le revers subit, l’espoir subsiste.
Sur les indications de Matanzas, du peuple Ouglat, De Ruyter et ses hommes partent à la recherche d’un trésor qui pourrait leur permettre de fédérer les tribus rebelles et d’acheter assez d’armes pour porter un coup fatal à la Compagnie.
Mais ce qu’il ignore, c’est la présence d’un traître parmi eux qui pourrait bien faire capoter l’affaire. Voire pire…
Par PATATRAK, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Sortie :
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ISBN :
2840552930
Notre avis sur EDWARD JOHN TRELAWNAY #3 – L’ultime combat
Je ne voudrais pas être un affreux rabat-joie… mais là, vraiment, si vous aviez le moral, vous allez le perdre après avoir lu ce dernier tome des aventures des nos joyeux corsaires volants.
Dès le début, une ambiance mystérieuse, lourde s’installe parmi les hommes du Starkos : Matanzas semble bien trop énigmatique; on les sent acculés, comme des loups par les chasseurs.
Les dessins de Hérenguel font passer beaucoup de ce désespoir qu’on sent de plus en plus palpable au fur et à mesure que le lecteur tourne les pages. L’atmosphère devient rapidement irrespirable. La rivalité entre Matanzas et Zéla, la présence du traître (on le « voit » dans le sens où il intervient dans l’action), tout cela participe à créer ce climat oppressant.
La conclusion est à la hauteur de toute l’aventure d’EJ : chevaleresque ! Avec panache, les péripéties de ces gentlemen corsaires se concluent en beauté (si je puis dire : o/).
Je me souviens de la première fois que je l’ai lu, ce dénouement m’avait fait un peu sourire à l’époque. « Ouais, OK, ils veulent tirer sur la corde sensible, mais moi, j’suis un dur, ça prend pas ».
En relisant, en s’imprégnant de l’histoire (lisez les 3 tomes d’affilée, ça aide !), en observant bien les visages, les dialogues, on perçoit toute la douleur que ressentent ces amis au moment de se quitter. Sans exagérer aucunement, en prenant bien mon temps, j’ai finalement trouvé cette fin très bouleversante, parce qu’on a l’impression d’avoir fait partie de cette amitié, d’avoir été un membre du Starkos. Et quitter ces joyeux loufiats, c’est quand même dur : o/
« Chilo-Chai » quand même, Compagnons…
Par PATATRAK, le 8 juillet 2003
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