Ego comme X

Ego comme X, c’est un peu comme zapper entre 25 chaînes diffusant Arte : on tombe sur beaucoup de talent, beaucoup de passion, parfois des essais un peu ratés, mais il y a toujours une volonté créatrice forcenée.
Chaque histoire est très personnelle, et chaque auteur se livre au travers de ces petites tranches de BD très sobres et farouchement expressives et engagées dans la vie.
Mes coups de coeurs particuliers : Rémy LUCAS visitant sa maison d’enfance, le Photomaton de Fredy ASTER, sorte de « bas quartier lointain » très émouvant, et Pierre DRUILHE visitant les States…Mais chaque planche regorge d’envie, et vous trouverez forcément l’expression qui vous touchera… Je vous le recommande chaudement.

Par TITO, le 7 juillet 2003

Un nouveau numéro de cette étrange mais très réputée « revue » : « Ego comme X » nouvelle formule.
C’est très irrégulier mais on y trouve de véritables petits bijoux. Personnellement j’ai adoré les interventions de Jimmy Beaulieu qui sont pleines de tendresse, les planches de Sylvain-Moizie sont vraiment très sympas aussi, le graphisme est très beau et le ton est complètement décalé, j’adore 😉
Mais il faut aussi absolument lire « La baraque » de Frédi Astèr, une histoire d’amitié très tendre aussi et magnifiquement bien dessinée. Alors en vrac il y a aussi le travail de Lucas Méthé, Stéphane Rey et les interventions très curieuses de Grégory Jarry !
L’avantage et l’inconvénient de ce genre de bouquin c’est justement cette variété, autant on peut y trouver des planches qu’on va adorer, autant on peut se retrouver rapidement face à des travaux très particuliers, qui vont moins nous séduire. Parfois je me demande si ça n’est pas un effet de genre, mais en tout cas on peut reconnaitre une très grande intégrité dans la présentation de ces artistes. Ego comme X, comme d’autres boites d’éditions (Atrabile, L’Association…) indépendantes, est vraiment un des axes les plus intéressants, les plus engagé de cette BD plus personnelle.
Je vous en conseille très vivement la lecture.

Par FredGri, le 4 juillet 2003