EGO SUM
L'ordre ancestral

Après avoir été vidé de sa mémoire par la « compagnie », Sarihan, avec l’aide de Véra, va réapprendre petit à petit qui il est. La puce qu’elle lui avait implantée dans le bras avant son agression lui a permis de ne pas perdre complétement l’esprit, contrairement aux autres victimes.
Son esprit totalement vierge va alors intéresser une communauté, l’Ordre ancestral, dirigé par Giansir. Celui-ci voit en Sarihan l’homme qui pourra retrouver et vaincre cet ennemi. Mais avant cela, il va devoir apprendre et s’entrainer pour le combat qu’il devra mener…

Par RONAN, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur EGO SUM #2 – L’ordre ancestral

J’avoue encore une fois mettre la charrue avant les boeufs, et commencer par lire le tome 2 avant le tome 1 ! Honte à moi. Mais malgré cela, je pense avoir rapidement raccroché à l’histoire, qui dans ce tome commence le chemin initiatique du héros.
C’est une chance en fait que cette histoire de SF soit assez simple. L’auteur ne se perd pas dans une description très complexe de ce monde, et se limite vraiment au strictes intervenants du récit. Nous n’avons donc pas à faire à un nouveau space opera à la Jodorowsky. Par contre, certains passages un peu mystiques ne sont pas sans lui ressembler. On perd un peu le fil dans des pages où s’enchainent des sortes de poèmes et des rêveries. J’avoue les avoir sautées rapidement pour reprendre le fil de l’action.
Coté dessins, c’est assez particulier. Les traits sont fins est précis, les ambiances font un peu penser à la « Caste des Métabarons ». Ce qui est très étrange, c’est la texture qui ressort dans les couleurs. Je ne sais pas quelle technique a utilisée l’auteur, mais on dirait que les dessins ont été faits sur du papier canson, ou sur de la toile. Ce n’est pas désagréable, mais dans certaines cases on a l’impression que l’on regarde un mauvaise impression, un peu comme quand une imprimante jet d’encre commence à fatiguer…
Au final, cet album est d’une bonne facture. Je vais maintenant essayer de lire le tome 1…

Par RONAN, le 28 avril 2005

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