EGOVOX
Le jour où je me suis rencontré

 
A bord du vaisseau de Welldone, Wooker et ses compagnons ont quitté Egosfer pour rallier une base rebelle à la dictature d’Ego-One. Si tous sont heureux de cette initiative qu’ils ont réussi à mener à bien, Wooker est par contre lui très contrarié de ces chamboulements dans sa vie jusque-là réglée comme du papier à musique.

La rébellion s’organise malgré tout et même les "mutants" se joignent aux humains pour les préparatifs. L’objectif arrêté est d’enrayer le mécanisme du journal EgoVox pour déstabiliser la population et ainsi toucher le pouvoir androïde en place.

Wooker, ayant pris le temps d’analyser sa nouvelle condition d’homme libre, veut se faire pardonner par ses amis ses écarts de comportement. Animé d’une volonté à toute épreuve, il se porte volontaire pour diriger la mission d’infiltration dans Egosfer…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur EGOVOX #2 – Le jour où je me suis rencontré

 
Changement de décor pour la série Egovox ! Après l’urbanisme d’Egosfer, c’est dans la nature insoupçonnée du fond d’un cratère de la planète que se déplace en partie l’action. C’est l’occasion de donner un autre visage à cette trilogie SF tout comme le visuel de couverture, ô combien contrastant avec celui du tome 1, donne une "nouvelle peau" à la série.

En nous faisant effectivement passer de la froideur de ce monde de moutons de Panurge qu’est Egosfer à la chaleur d’un exotique repère de rebelles, les auteurs créent la surprise, donnant à l’univers d’Egovox une richesse comme on peut en trouver dans Star Wars, par exemple. Car effectivement, en plus de nouveaux décors on découvre de nouveaux vaisseaux, de nouvelles armes, de nouvelles tenues ou encore de nouvelles créatures. Le background et le casting sont travaillés, c’est certain !

La lecture de ce tome 2 est sans doute moins difficile que celle du tome 1 où on pouvait peut-être encore, tels les Egosfériens, douter à propos de qui était vraiment qui et qui jouait quel rôle. Là, androïdes, mutants et humains sont plus clairement départagés et le voile se lève même sur l’entité Ego-One… Les situations, elles, se succèdent à vitesse soutenue ; peut-être d’ailleurs avec un succès un peu trop « insolent » pour les héros dont les ennemis paraissent finalement assez absents malgré la menace qui pèse sur leur suprématie Egosférienne…

Le dessin de Yigaël a toujours ces airs un peu "cartoon" qui font de la série EgoVox une bande dessinée de science fiction pareille à nulle autre et accessible aussi aux jeunes lecteurs. On notera ça et là la faiblesse de certains arrière-plans, dans certaines vignettes, tout en voyant cependant l’équilibre se faire avec les décors travaillés plus en détail dans des vignettes plus grandes, plus importantes aussi, voire de très belles pleines pages.

Quant aux couleurs, assez comparables à celles du tome 1, elles sont pourtant signées Nikopek et non plus Yigaël. Ce changement d’artiste à ce poste ne nuit en rien à l’homogénéité de l’œuvre : au contraire, loin d’avoir voulu à tout prix imposer une griffe personnelle, Nikopek a su respecter le travail qu’il a pris en route et c’est tout à son honneur !

Le prochain tome clôturera la trilogie EgoVox. Le scénariste Céka nous laisse encore en fin de tome avec des questions de taille sur l’avenir de l’univers d’EgoVox et sur celui des personnages que nous suivons depuis le début ; des questions qui nous pousseront forcément à l’assaut du tome 3 qu’on attend déjà impatiemment.
 

Par Sylvestre, le 1 février 2008

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