ELFÉES (LES)
Tome 4

Délaissant Nina et Lou, leurs deux amies, Yoshi et Izel partent en voyage scolaire à destination du Japon où elles doivent retrouver leurs correspondants respectifs. Initiées aux légendes nipponnes, elles sont également sensibilisées à l’histoire tragique d’Hiroshima et à la vie moderne de la mégapole. Lors d’un déplacement chez la grand-mère à sa correspondante, Yoshi rentre en contact avec les kamis, petit peuple féerique japonais. C’est ainsi qu’elle s’aperçoit qu’une réelle détresse touche ce dernier qui subit directement les effets secondaires des bombardements d’antan et dont l’humeur de plus en plus pesante influe directement sur le Japon. Comment lever cette menace ? Peut-être que les Elfées sont à même de faire quelque chose pour les aider !

 

Par phibes, le 24 octobre 2010

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Notre avis sur ELFÉES (LES) #4 – Tome 4

C’est Serge Carrère qui est à l’origine première de cette sympathique saga pleine de fantaisie et de sensibilité féminine qu’il partage au scénario, depuis sa création, avec Weissengel. Destinée à un public jeune, celle-ci met en scène quatre petites filles, musiciennes ayant des affinités avec le petit peuple elfique et dotées de pouvoirs magiques.

Ce quatrième épisode expatrie deux d’entre elles au pays du Soleil Levant pour une visite de sensibilisation à la langue japonaise et également à sa profonde culture. Aussi, l’aventure portée par Yoshi et Izel et qui exclue les interventions adultes, draine une ambiance juvénile agréable, empreinte de fantastique et mettant en exergue certaines légendes dont est dépositaire le Japon. Plus particulièrement, c’est le mythe de Namazu et des Kamis qui vient agrémenter cette première partie, auquel les deux petites françaises sont loin d’être insensibles compte tenu de leurs prédispositions magiques.

Le ton est délicieusement gentillet, plein de fraîcheur et n’échappe pas aux rencontres fantomatiques qui sont là pour donner du piment au voyage scolaire des deux amies. Quelque peu éducatif et non critique par rapport aux évènements d’Hiroshima de 1945, le récit offre une perception simple et originale des conséquences d’un tel fait sur la culture nipponne.

L’influence manga sur le graphisme de Dollphane ne fait aucun doute. Ce jeune dessinateur poursuit ici son émancipation dans cette série (qui est sa première) qu’il gère d’un coup de crayon sensible et attendrissant. Ses personnages qu’il anime informatiquement possèdent une certaine présence de par leur représentation craquante (postures, mimiques, coquetterie féminine…).

Un épisode livré avec un petit carnet de voyage éducatif que ne bouderont certainement pas les jeunes lectrices. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que cet album est estampillé la BD magique de Julie.

 

Par Phibes, le 24 octobre 2010

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