Elisabeth Bathory - La comtesse sanglante
Elisabeth Bathory appartient à la famille princière des Bathory. Elle est née en 1560 et, grâce à son mariage avec le puissant chevalier Ferenc Nádasdy, gagne progressivement en influence. Cependant, certaines rumeurs commencent à circuler, des disparitions, des actes de cruauté, des soupçons d’hérésie qui vont pousser l’Empereur Matthias 1e à déclencher une enquête par le biais du palatin György Thurzó qui va mettre à jour, sur dénonciation du pasteur luthérien István Magyari, des actes atroces de la comtesse…
Par fredgri, le 22 janvier 2025
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782413042273
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Notre avis sur Elisabeth Bathory – La comtesse sanglante
La comtesse Bathory a depuis longtemps nourri l’imaginaire collectif par l’ampleur des actes de cruauté qui constituent sa légende. Vérité ou imagination, on se le demande encore. Néanmoins, il apparait logique qu’à un moment, elle viendrait rejoindre les autres Reines de sang de cette collection.
Toutefois, Jean-Pierre Pécau tente de présenter une version assez objective, en évitant le plus possible de tomber dans le démonstratif glauque. En contrepartie, il nous propose aussi un album qui ne fait qu’effleurer à la fois la grande Histoire et la vie de cette comtesse si controversée.
On comprend parfaitement qu’il s’est joué des enjeux politiques où il était nécessaire de répandre des rumeurs sur cette femme gênante et difficile à manipuler, qu’en parallèle la folie semblait aussi être un trait commun à la famille Bathory, liée à un rapport assez malsain avec le corps et le démon. Malgré tout, rien n’est vraiment approfondi, on reste dans une approche extrêmement succincte qui ne nous permet pas de comprendre la complexité de tout ce qui se déroule sous nos yeux.
Il aurait pu être intéressant de creuser davantage la psychologie de la comtesse, par exemple, pour mieux comprendre ses « motivations », l’ampleur de ce qui va être révélé ensuite etc. A force de ne pas vouloir tomber dans les excès, le scénariste reste peut-être trop en retrait.
Il en ressort un album, certes vraiment bien exécuté, mais qui se cantonne à une approche en surface qui donne le sentiment de n’aborder qu’une petite partie du sujet.
Par FredGri, le 22 janvier 2025