EMPIRE CELESTE (L')
Dragons & tigres

Au milieu du Xème siècle, l’Empereur de Chine, qui s’est emparé du pouvoir par la force en soumettant les seigneurs de guerre voisins, souhaite maintenant vivre en paix. Malheureusement, quelques voisins séditieux refusent d’accepter son autorité. Plutôt que d’envoyer son armée pour ramener à l’obéissance ces seigneurs dissidents, il décide de faire appel à des ambassadeurs qui auront pour tâche de porter son message de paix. Son choix se porte sur trois moines, trois inséparables qui ont suivi l’enseignement des maîtres Shaolin depuis leur enfance.

Par olivier, le 25 août 2009

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Notre avis sur EMPIRE CELESTE (L’) # – Dragons & tigres

Depuis qu’ils ont été confiés aux moines du monastère Shaolin, Lei Li, Peng et Xiao ont vécu leur éducation tant spirituelle que guerrière dans la plus grande amitié, faisant d’eux presque des frères. Tout comme leurs condisciples, ils ne sont jamais sortis et ne connaissent rien du monde extérieur. Occupés à leur formation de moines, méditation et art martial, ils sont ignorants des vicissitudes du quotidien.
Trois jeunes hommes, trois caractères différents qui vont se mettre au service de l’empereur, au service de la paix.
En partant d’une base simple : trois moines Shaolin sortent de leur monastère et vont découvrir le monde et ses vicissitudes mais aussi ses beautés, Masbou nous entraîne dans des aventures où la mission diplomatique n’est qu’un prétexte à une équipée où l’humour le dispute à l’action.
Masbou s’amuse à truffer son scénario de références ou d’allusions au cinéma ou à des séries télé. Le titre tout d’abord ne vous rappelle t il rien ? Et tous ceux qui se souviennent avec plaisir de la série Kung fu et du petit scarabée avec David Karadine seront ravis des multiples clin d’oeil que Masbou distille dans son histoire.
Une petite dose de fantastique et de légendes chinoises, un hommage permanent au cinéma chinois ou hongkongais avec des images qui nous replongent dans l’univers de Hero ou du Secret des poignards volants, un scénario très homogène où l’histoire se met rapidement en place puisque Masbou a réussi à ce que ce premier tome puisse être lu comme un one shot.
Le dessin très dynamique de Duong restitue toute la souplesse et la puissance des moines Shaolin dans leurs combats, tout en conservant cette pincée humoristique qui fait toute la saveur de l’album.
Une histoire complète donc et si elle peut se lire comme un one shot, nous en espérons très rapidement une suite.

Par Olivier, le 25 août 2009

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