EN ATTENDANT L'AUBE
Les lumières de la ville

Rêveur, Tom aime regarder part la fenêtre, la nuit, la ville est belle. Un jour, ou plutôt une nuit, il aperçoit une jeune fille qui se promène sur les toits. Intrigué, et aussi charmé, il décide d’affronter sa peur du vide pour rejoindre la mystérieuse inconnue. Commence dés-lors une nuit qu’il n’est pas prêt d’oublier.

Par melville, le 3 juillet 2012

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Notre avis sur EN ATTENDANT L’AUBE #1 – Les lumières de la ville

En attendant l’aube est née de la rencontre de deux auteurs, Fréderic Chabaud et Julien Monier, de cette alchimie singulière qui marque les tandems d’enfer – je pense notamment en disant cela à Pierre Wazem et Tom Tirabosco dont la filiation est assez frappante. On y retrouve la même poésie introspective, la même épaisseur d’atmosphère.

Que se soit dans un polar urbain, ou comme ici dans une déambulation nocturne sur les toits d’une petite ville, le monde de la nuit a quelque chose d’envoûtant. La nuit, plus de masque, la fantaisie s’exprime et fascine, mais inquiète aussi. Au sordide du polar noir, succède dans En attendant l’aube une élégante malice chargée de secrets. L’économie de mots oblige Frédéric Chabaud à trouve le ton juste à chaque dialogue et offre un bel espace au le dessin de Julien Monier. Les auteurs on eu l’audace (trop rare peut-être) d’assumer pleinement l’art de la bande dessinée.

Premier volet d’une série surréaliste, Les lumières de la ville, dévoilent deux auteurs de talent. Une belle découverte !

Par melville, le 3 juillet 2012

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