Encyclopédie non exhaustive des savoirs approximatifs
On connaît tous et à peu près dans l’ordre le nom des neuf premiers Arts. Il y a la littérature, le théâtre, la musique, l’architecture, la sculpture, la peinture, le cinéma, la photographie et la bande dessinée. Mais… Mais sauriez-vous lister les dizaines d’autres qui suivent ?! Et à l’heure où le bio a le vent en poupe, on redécouvre des légumes oubliés, mais saurait-on les nommer séance tenante ?! On les utilise tous les jours, mais mesure-t-on le pouvoir que peuvent avoir les appareils électro-ménager en cas de scène de ménage ?
Des questions existentielles dont tout le monde se fout de la réponse, il y en a pléthore ! Dans cette Encyclopédie non exhaustive des savoirs approximatifs, trouvez dès à présent la réponse à des questions que vous ne vous poserez jamais !
Par sylvestre, le 8 septembre 2019
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
Collection s :
-
Genre s :
-
Sortie :
-
ISBN :
9782413013280
Publicité
Notre avis sur Encyclopédie non exhaustive des savoirs approximatifs
Il y a sept entrées dans cette amusante encyclopédie sur la couverture de laquelle on reconnaîtra une version parodique de la "Semeuse à tout vent" des éditions Larousse : Art et Culture, Traditions et folklore, Histoire, Vie moderne, Santé et bien-être, Sport et loisirs et enfin Faune et flore. Sept chapitres composés de gags bien décidés à faire se retourner Diderot et d’Alembert dans leurs tombes !
Une idée ? Un concept ? Un bon mot ? Et hop, voilà que M. la Mine s’empare du sujet pour le décliner en plein de petits dessins aux légendes rigolotes ! Une expression ? Une devise ? Et hop, M. la Mine en tord le sens et en fait du grand n’importe nawak !
Et puis il y a d’autres pages aussi dont la formule est un peu différente et qui s’apparentent plus à des pages de jeux ou à des pages de conseils comme on peut en trouver dans des magazines grand-public.
Bref, c’est un peu fourre-tout et si les idées de départ sont souvent sympa, le développement joue dans la cour de l’amusant plutôt que de l’hilarant. Mais cela dit, on salue les efforts de belle utilisation de la langue ou encore la volonté de dépoussiérer – mine de rien – des classiques de la culture en n’omettant pas, bien évidemment, de s’attaquer aux risibles travers de notre société contemporaine.
"Tout sur rien et rien, surtout" en mode humour sur 100 pages qui se lisent malheureusement trop vite, comparées au prix qu’il vous faudra débourser pour avoir accès à ces savoirs approximatifs pas jalousement gardés. Ou comment faire un bel objet-livre (dos toilé, mais voui Madame) autour d’un contenu qui, présenté autrement, aurait tout aussi bien pu renforcer les rangs de ces livres "vite lus" ou "à picorer" qu’on laisse généralement dans les salles d’attente ou dans les toilettes (enfin, juste à côté des toilettes). Sauf que là, y’a plus de level.
Par Sylvestre, le 8 septembre 2019