ENFANTS D'EVERNIGHT (LES)
De l'autre côté de la nuit
Camille s’apprête bon gré mal gré à quitter sa maison pour partir en pension, sur ordre de son père. Devant ce choix qu’elle ne comprend pas, la jeune fille se retire dans sa chambre et aspire à ne plus jamais se réveiller. Le souhait se retourne contre elle, et la voici projetée dans un univers étrange et magique : Le monde des rêves.
Très vite, le marchand de sable s’occupe d’elle afin de la soustraire à l’Ordre et éviter ainsi une paperasse interminable, lui expliquant cette règle très simple : Les humains ne sont pas admis à Evernight.
Dès lors, la présence de Camille va rapidement mettre la ville sans dessus-dessous. Traquée de toute part par les troupes de l’Ordre, elle va être secourue par un mystérieux individu masqué aux étranges motivations…
Par Matt, le 2 novembre 2011
Notre avis sur ENFANTS D’EVERNIGHT (LES) #1 – De l’autre côté de la nuit
Parfois, au détour des rayons surchargés de nos libraires, nous ne sommes pas à l’abris de faire des découvertes intéressantes. C’est le cas pour Les Enfants d’Evernight, dans lequel les auteurs revisitent le conte d’Alice aux pays des merveilles, à travers une fillette de 12 ans qui fait le voeu de ne pas se réveiller, et qui se retrouve transportée dans un monde défiant l’entendement d’une simple enfant perdue.
Passée une couverture un peu surchargée à mon goût et des premières planches un tantinet statiques, on découvre avec émerveillement le monde d’Evernight dans lequel Camille se réveille, seule, perdue. On ne peut alors s’empêcher de ressentir de la compassion pour cette jeune héroïne malgré elle, et de se demander ce qu’elle va devenir.
Pas le temps d’y réfléchir outre mesure, puisque le rythme de ce premier opus est soutenu. Rapidement, les personnages et l’univers du dessinateur Marc Yang et de la scénariste Andoryss se mettent en place, et le lecteur découvre une véritable aventure de fantasy. Le scénario de ce premier tome met véritablement le lecteur en haleine, le sollicitant par des questions pertinentes.
Un tel scénario ne serait rien sans l’univers graphique de Marc Chang qui fait la part belle à l’inspiration Manga dans tout ce qu’elle a de plus noble, à travers des illustrations sublimes et magiques. On ne peut s’empêcher d’ailleurs à ce propos, au vu de certaines scènes, de faire des parallèles avec l’univers des jeux Final Fantasy. Il faut dire que le traitement couleur y joue pour beaucoup.
Si Les Enfants d’Evernight s’adresse d’avantage à un jeune public, rien n’empêche les plus âgés de se laisser surprendre par cet univers fantastique mais néanmoins menacant, en suivant les péripéties d’une jeune fille attendrissante.
Par Matt, le 2 novembre 2011
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