ENFER & PARODIE
The tome 3 !!!

 
On se souvient que Yohann Morin avait signé seul le tome 1 de Enfer & Parodie, avant d’être assisté pour le suivant (avec Scratch et la Natellu en couverture, hi hi hi !) par Thomas Borgniet et Jean-Christophe Almodovar. Et bien figurez-vous que passage de relais il y a eu et que ce tome 3 n’est plus réalisé que par les deux derniers cités. Eh oui, bons élèves, bons artisans, Tom et Jez se sont vu remettre les clés de la boutique, et ma foi, ils ne s’en sortent pas trop mal, respectant la formule du tome 1 dans l’esprit et jusque dans le style graphique, tout ça un peu à leur sauce à eux, quand même, forcément.

Il y a matière, il faut dire, et de nombreux autres tomes pourraient ainsi suivre ! Car plus les années passent, et plus nombreux sont les personnages de fictions qui deviennent populaires à coups de succès ou de publicité et qui deviennent donc, de facto, de potentiels perso dont on peut se moquer. C’est d’ailleurs un point fort du concept de cette série Enfer & Parodie, c’est qu’il suffit qu’il y ait une vignette représentant un certain héros ou une certaine héroïne pour que les fans inconditionnels et collectionneurs aient envie de se procurer cette BD pour la nouvelle (et originale) apparition dedans de leur personnage fétiche !

Logiquement, des "petits nouveaux" apparaissent, dans ce tome 3. D’autres au contraire n’y ont pas gagné leur place ou l’ont perdue ; c’est qu’il n’y a pas de place pour tout le monde, pensez-vous. Certains en tout cas semblent inspirer les deux auteurs plus que d’autres, vous le verrez, et l’ensemble est amusant, mais reste malheureusement très rapide à lire et (et c’est le plus dommage) assez vite-fait niveau dessin. Ça, oui, c’est un peu dommage… On aurait bien apprécié que le trait gagne en finesse ou en précision. Car si la série peut durer encore et encore grâce à l’abondance de gags à imaginer, elle perdurera d’autant mieux si le dessin se fait meilleur, et donc plus agréable encore.

Allez, les gars ! On continue ! Mais on ne s’endort pas sur ses lauriers : on en veut plus, et du bon !
 
 

Par Sylvestre, le 20 décembre 2013