ENQUETES DU LIMIER (LES)
Pur-sang en cavale

 
Ryûmon ne roule pas sur l’or. Il faut dire qu’il a pour source de revenus une activité vraiment très particulière : retrouver des chiens de chasse perdus ! Cela dit, il lui arrive de mettre de côté ses principes, et c’est ce qui va arriver lorsqu’un client va lui demander de partir à la recherche non seulement d’un chien, mais aussi d’un cheval et d’un vieil homme parti avec.

Le vieux Tabata travaillait en effet comme palefrenier dans un haras où il s’occupait exclusivement d’un cheval répondant au nom de Vega Shield. Ce dernier, soupçonné d’être malade, était promis à la mort. Tabata ne devait pas pouvoir supporter cette sentence, et c’est sans doute ça qui l’a fait filer à l’anglaise avec les deux animaux…
 

Par sylvestre, le 28 juin 2013

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Notre avis sur ENQUETES DU LIMIER (LES) #2 – Pur-sang en cavale

 
Même si, dans la postface de ce tome 2, Jirô Taniguchi évoque la possibilité qu’un troisième volume puisse un jour exister, la série Les enquêtes du limier est encore officiellement annoncée en deux volumes à la date de cet avis. Cette petite révélation a malgré tout le don de faire s’interroger les fans du mangaka sur la réalité de ce projet, d’autant plus qu’une suite pourrait voir l’artiste prendre en mains non seulement le dessin, mais pourquoi pas aussi le scénario. Les enquêtes du limier est en effet l’adaptation d’un roman de Itsura Inami, mais Jirô Taniguchi révèle que pour ce second volume (dont il avait "besoin" pour compléter l’image des héros), il a pris quelques libertés. D’ici à ce qu’il ait désormais envie de faire vivre d’inédites aventures à ces personnages désormais considérables par lui comme "enfin prêts", il n’y a peut-être pas des kilomètres !!?

Des kilomètres, il y en a par contre dans cette histoire intitulée Pur-sang en cavale dans sa version française. Le héros Ryûmon va effectivement pister un original trio à travers tout le Japon, et cela va nous permettre d’effectuer nous aussi ce grand voyage. Même si les raisons du vieux Tabata sont claires, l’attitude et les méthodes de son patron (le client de Ryûmon) ne sont elles pas vraiment crédibles. C’est un peu ce qui vient ternir le tableau, même si l’on comprend que les méthodes en question de celui que le lecteur identifiera comme le méchant oeuvrent surtout, côté récit, pour que stress et suspense agissent.

Des personnages rencontrés dans le premier volume sont re-convoqués dans celui-là. C’est une bonne idée : cela permet aux missions de Ryûmon de ne pas être qu’une succession de tableaux sans autre lien entre eux que l’univers canin.

Cette courte série laisse le lecteur un peu orphelin, à la fin : car on aimerait bien suivre Ryûmon un peu plus loin, dans d’autres aventures ! Mais comme on sait aussi que notre homme est un grand solitaire, avoir été témoins de quelques unes de ses réussites est à prendre comme un privilège ; respectons-le donc et laissons-le retourner à sa tranquillité. N’empêche… N’empêche que si l’idée d’un troisième tome pouvait faire son chemin dans la tête de Jirô Taniguchi, expert en dessins réaliste et animalier, on ne dirait pas non !
 

Par Sylvestre, le 28 juin 2013

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