ENRAGE (L')
L'enragé
Depuis qu’il est devenu champion du monde de boxe, Anton Witkowsky, est redouté, adulé, critiqué et encensé. Les journaux ont fait de lui une vedette, et du coup il en joue. Au bras d’une fille un soir, c’est avec une autre qu’il se lève, il provoque constemment en faisant des déclarations fracassantes. Bref, Anton a une vie de star.
Mais, très rapidement la loi le rattrappe, et c’est devant un tribunal qu’à présent il doit se battre.
Par aub, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2800138009
3 avis sur ENRAGE (L’) #2 – L’enragé
Voilà le deuxième tome de cette excellente histoire qu’est L’Enragé. Un deuxième tome qui d’ailleurs clôture cette série.
Le premier opus nous avait montré comment Anton avait réussi à se sortir de son quartier défavorisé en se battant pour devenir le plus grand boxeur de tous les temps. Ce fût chose faite, puisqu’il devint Champion du Monde. Une bien belle gloire, qui très rapidement dans ce deuxième opus va faillir et faire retomber bien bas Anton.
La dégringolade est vertigineuse, la chute fait mal, et le tout est conté d’une main de maître par Baru, qui nous dévoile à nouveau tous ses talents de scénariste et de dessinateur.
Cet album comme son prédécesseur est une bien belle réussite, à n’en pas douter Baru signe là sans doute sa plus belle oeuvre.
Son trait de crayon, précis et dynamique, dessert à merveille l’histoire.
Voilà encore un auteur qui mérite grandement sa place dans cette superbe collection de Dupuis qu’est Aire Libre.
Par AUB, le 16 avril 2006
Baru est un auteur à part. Engagé, son discours est direct et percutant. Dans l’Enragé, il va même au delà, les personnages se tapent, se cognent, se trompent, se tuent. A coups de poings et de jeux de jambes, un homme est porté aux nues puis détruit.
La couverture est comme le dialogue, agressive, sur la défensive, prête à bondir. Cet album parle avec les tripes, avec le ventre et le son de l’écho qui résonne en retour donne la chair de poule.
C’est brutal, écorché, c’est une histoire qui fait mal et comme à chaque injustice, il faut un courageux pour le dire. Voilà, qui est fait avec cet album qui dénonce les malversations dans le monde de la boxe mais aussi dans le milieu sportif en général, la place des journalistes et leur pourvoir au milieu de tout cet imbroglio qui ne sent pas toujours bon comme le dit l’un des personnages.
Raconté avec ferveur et passion, dessiné avec un trait vif aux couleurs qui jurent, l’album ne peut pas passer inaperçu. Il dérange, il provoque des réactions et insuffle un besoin de combat tant sur un ring que dans la vie.
Plutôt un bel hommage au monde sportif que le contraire quoi qu’il en soit, devant l’engagement et la ténacité de certains des personnages, la série « L’enragé » n’hésite pas à souligner en rouge les dérapages, les jalousies et tout ce qui en découle.
Série prenante, à lire à un moment de calme sous peine de se sentir obligé de se lever et d’aller brailler dans la rue en guise de solidarité.
Et ben oui, c’est très communicatif ! Bravo.
Par MARIE, le 18 avril 2006
Anton Witkowsky est un boxeur, il vient d’une cité pourrie et il a la rage. Celle-là même qui va lui permettre de devenir champion du monde de boxe. Sa vie bascule, il quitte enfin sa cité, l’argent coule à flot mais sa rage n’est pourtant pas encore partie. Il lui reste bien des choses à régler, notamment sa relation avec son père qui n’accepte pas son choix de carrière. Arrogant à l’outrance, il ne s’épargnera aucun excès jusqu’à une certaine rédemption qui ne sera pas sans rappeler Mohamed Ali.
Baru avait déjà exploré le monde de la boxe dans Le chemin de l’Amérique, qui lui avait valu l’Alph’Art du meilleur album à Angoulême en 1991. Dans ce 2e album, il met un terme aux combats de Witko d’une façon tout aussi étincelante qu’il les avait débutés.
On est toujours ébloui par la capacité de l’auteur à allier brillamment trame sociale et caricature du monde de la boxe. Mais le scénario n’est rien par rapport à son dessin. Vif, aussi enragé que le boxeur, il est parfaitement expressif et permet de retranscrire idéalement toutes les pensées des personnages avec pour résultat une grande intensité. Un must de la déjà excellente collection Aire Libre.
Par Pilier, le 10 mai 2006
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