ENTRE TERRE ET MER
La Belle Lavandière

Mars 1921. La Charmeuse a encore un long voyage à faire avant de parvenir au Grand-Banc.
A bord, la vie n’est pas si facile pour les marins, les pêcheurs et surtout pour les mousses. Pierre Abgrall se forme au métier et découvre pourquoi ces hommes portent le nom de "Chiens de la Mer". Il se rend compte qu’il faut aussi montrer sa force et sa détermination face à d’autres marins un peu plus "sauvages". Mais en attendant, le bateau doit faire face, à l’approche de l’équinoxe du printemps, à une tempête. Les marins sont sous tension et n’ont pas le droit à la moindre erreur. Quand aux jeunes mousses, ils vdoivent servir le café chaud aux hommes, et cela, malgré les éléments déchainés…

Par berthold, le 5 novembre 2015

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Notre avis sur ENTRE TERRE ET MER #3 – La Belle Lavandière

La Belle Lavandière, troisième tome de la série, conclut avec brio l’adaptation de l’oeuvre d’Hervé Baslé.

Pascal Bresson, d’entrée, nous place dans la tempête, à bord de La Charmeuse. On est dans l’ambiance, on doit mettre le ciré pour ne pas être malmené et trempé par cette impressionnante tempête !
Le scénariste nous raconte aussi comment ces hommes, à cran, tendus, où la moindre petite étincelle peut les amener à la violence, font leur travail de marins.
Il nous fait rentrer dans l’ambiance de ces premières pages pour nous faire trembler. On sent qu’il va se passer quelque chose. On sent qu’un drame va se jouer. Mais lequel ? Jusqu’au bout, on se joue de nous.
Avec les femmes restés à terre, il joue avec nos nerfs lorsqu’on voit comment certaines craignent pour leurs familles, leurs maris, leurs fiancés, leurs petits amis. Mais, surtout, ce que je trouve impressionnant ici, c’est la façon qu’a le scénariste de décrire si bien la vie à bord, comment il nous décrit les périodes et la façon dont ils vont pêcher.
Ce tome propose de nombreux passages assez beaux et d’autres plus difficiles, plus rudes qui montrent la rudesse de ce métier.

Erwan Le Saec a un style graphique très particulier, qui se conjugue parfaitement avec ce type de récit. Les scènes marines sont très belles et constituent aussi l’un des éléments importants de ce troisième volet. C’est une réussite totale, d’ailleurs. C’est vrai que le lecteur a l’impression d’y être et d’entendre le capitaine gueuler les ordres ! J’aime bien les gueules de ces marins. On y sent le vécu !

Pascal Bresson a fait une très belle adaptation de la série télévisé d’Hervé Baslé, Entre Terre et Mer. Cette bande dessinée constitue l’un des fleurons de la très belle collection Soleil Celtic.
Un titre indispensable !

 

Par BERTHOLD, le 5 novembre 2015

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