ENTREMONDES (LES)
Les Eaux Lourdes
Davor Lenko joue aux cartes avec son ami et collègue . Celui qui perd, gagne .. le droit de faire le tour de garde de la centrale nucléaire de Tiksy et principalement de la salle de refroidissement. Évidemment, Davor est celui là, pov’petit bonhomme, qui se perd dans la centrale et qui débouche dans une contrée inconnue recouverte de poussière. Mais qu’est ce qu’il fait là ? Il doit rêver ! Non, non, puisqu’il voit au loin un groupe de personnes en habits de moine qui disent la messe en plein air et prennent des hosties ! Confiant il va à leur rencontre et se fait rouer de coups et enfermer dans la prison du Saint Royaume. Il y trouve un Difforme (porte bien son nom celui là !) qui l’aide à s’échapper. Voilà les deux fuyards en route pour le territoire des Difformes (peuple déformé par les radiations nucléaires) qui se cache dans des grottes en attendant la venue d’un prophète – sauveur, celui qui a la clé pour entrer dans les Eaux Lourdes d’où s’échappent des nuages rouges et stopper la catastrophe.
Par MARIE, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2205050796
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Notre avis sur ENTREMONDES (LES) #2 – Les Eaux Lourdes
Grande accusation des frères Larcenet contre le désastre que peut
entraîner une fuite d’une centrale nucléaire. On pense évidemment à
Tchernobyl et ses morts et ses cancéreux et ses gens déformés parce qu’ils
sont nés sur un territoire pollué.
Comme dans la réalité, les Difformes
respirent cet air assassin. Il est rouge car il est dangereux et il rougit
du sang des morts et des sacrifiés . Comme les utopistes le rêvent, Davor
possède en lui l’oxygène Vert qui peut sauver la planète.
Le titre est
grinçant, les Eaux Lourdes : Contrairement aux miracles que font les eaux de
la ville de Lourdes en France, les Eaux des frères Larcenet tuent petit à
petit au lieu de sauver ! Et puis la centrale qui s’appelle Kan-Cer… quel
dur constat !
Reste que les personnages de Manu Larcenet sont très
touchants, le dessin montre le désarroi, les couleurs sont très justement
choisies et contrastées. La fin me plaît beaucoup bien qu’elle soit
pessimiste : le héros meurt, mais il laisse un papier avec un code, disons
son empreinte , et c’est ce papier qui annonce la venue du prophète, donc
lui. Alors il faudra recommencer, et encore, et encore, et encore…
Par MARIE, le 31 octobre 2002
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