EPEE D'ARDENOIS (L')
Garen

Dans le calme royaume de Bohan, une sombre menace ressurgit, 20 ans après avoir été éradiquée par le roi Tancrède l’ancien, aidé par un quatuor d’intrépides guerriers : Ardenois, Grimbert, Arthus et La fouine.
Celui que tous croyaient mort, le Prince Nuhy, retrouve force et vitalité, et, s’il est encore dans l’ombre, ses sbires travaillent pour lui, recherchant les morceaux dispersés de l’armure noire qui une fois assemblés redonneront à celui que l’on pressent déjà comme un très vilain méchant tout son pouvoir et toute son énergie.

Par olivier, le 10 mars 2010

Notre avis sur EPEE D’ARDENOIS (L’) #1 – Garen

Le petit village de Chassenoix est en flamme, des maraudeurs sous le commandement d’Hellequin de Bois-Maudits ont tué et incendié pour attirer le chevalier Ardenois et l’abattre.
Galen, jeune élève du chevalier, a assisté à la scène et devra aller en alerter le Roi.
Notre jeune héros, la tête farcie de récits guerriers, de chevalerie et d’actes de bravoure, retrouvera les anciens compagnons d’Ardenois et face au danger qui menace les trois royaumes, la compagnie va se reformer.
Mais nos héros ont pris un coup de vieux, ils se sont empâtés et, s’ils sont toujours aussi prompts qu’autrefois à s’enflammer, ils n’ont plus la force de leurs vingt ans.

Un simple coup d’œil à la couverture de cet album et tout de suite, la réminiscence de Disney vient à l’esprit.
Il semble difficile, en effet, de ne pas y penser. Sauf que chez Disney, on ne décapite pas les gens à la hache et que l’hémoglobine comme aboutissement ultime de la violence est totalement proscrite.
Le style animalier choisi par Etienne Willem permet surtout de personnaliser rapidement les personnages. Ours, renard, lapin ou lion pour les gentils et loup, taureau, chat pour les méchants.
Notre culture littéraire ou représentations cinématographiques (Disney bien sûr), nous porte à prêter des sentiments et des valeurs propres aux représentations animales, raccourci utile et qui s’adresse à tous les publics.

Bâti sur le schéma classique de la quête initiatique, nous retrouvons tout ce qui fait le charme de ces aventures, objets magiques, rencontres, épreuves, le scénario ajoute une touche d’humour reposant sur le décalage entre les générations et la cruelle découverte que le temps n’épargne pas même les héros.

Un premier album au dessin expressif et aux couleurs vives qui annonce une agréable série prévue en quatre tomes.

Par Olivier, le 10 mars 2010

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