EPERVIER (L')
La Princesse indienne

Août 1742. La Méduse accoste enfin, à Louisbourg, dans l’Île Royale, en Acadie. La traversée ne fut pas des plus faciles, il y a eu des tensions à bord, des attaques anglaises. Yann de Kermeur et ses hommes pensaient que le contact avec le Canada allait être un soulagement. Ils se trompaient.
En Bretagne, Agnès tente de résister à celui qui est devenu son mari, Monsieur de Beaucourt.
A Paris, un complot se poursuit…

Par berthold, le 6 décembre 2020

Notre avis sur EPERVIER (L’) #10 – La Princesse indienne

Cinq ans que nous attendions la suite des aventures de L’Epervier. L’attente fut longue, mais enfin, voilà le nouvel album entre nos mains.  Ce dixième tome s’est fait espérer et ne va pas décevoir les lecteurs.

Pellerin commence fort ce récit avec cette vision de la Méduse s’attaquant aux protections de la forteresse de Louisbourg, afin de libérer ses compagnons qui ont été mis en prison par Wagner, le capitaine de Karrer.

L’auteur va conduire, de main de maître, différentes intrigues. Nous suivrons Yann au Canada, devant faire face à quelques tentatives d’assassinat, mais tentant aussi de découvrir quelle est sa véritable mission et qui est vraiment Mali, la Princesse indienne. Nous découvrons les soucis que connait Agnès en Bretagne, avec cet homme qu’elle a dû épouser de force, Monsieur de Beaucourt. Puis, nous il y a ce complot qui se met en place à Paris. On n’a pas le temps de souffler avec toutes ces péripéties qui nous sont contées avec talent par Pellerin.
Lors des dernières pages de ce tome 10, l’auteur va nous laisser encore en suspense avec divers événements qui nous laissent sans voix.

En voyant son talent au dessin et aux couleurs, nous comprenons qu’un tel artiste prenne son temps pour fignoler ses planches. C’est très beau, lumineux et par moment, très impressionnant. Les scènes sur les navires et en mer sont superbes. Les divers décors sont majestueux. Il y a une certaine précision du détail qui ne peut que vous laisser sans voix. Pellerin est un très grand artiste, très à l’aise sur le dessin des bateaux, mais aussi pour bien faire exprimer ses personnages et donner du rythme à cette aventure.

Ce tome 10 est une très bonne lecture, un vrai récit d’aventure historique, que je vous invite à suivre, si ce n’est déjà fait.

Par BERTHOLD, le 6 décembre 2020

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