EPOXY
Epoxy

Epoxy navigue en Grèce, et son voilier entre en collision avec un yacht. Elle est faite prisonnière, et se retrouve esclave d’un mystérieux milliardaire. Mais une intervention divine la libère, et la fait s’échouer dans le passé, sur les rives d’une Grèce mythologique où elle rencontrera les amazones, les anciens héros grecs, les centaures, satyres et autres psychés…

Par TITO, le 1 janvier 2001

3 avis sur EPOXY # – Epoxy

Une réédition d’un album datant de 68, qui à l’époque pouvait passer pour sulfureux… Cependant, en dehors d’un catalogue bien lassant de lieux communs mythologiques, cet album ne présente pas d’intérêt. Surtout après la lecture de la mention « L’érotisme selon Cuvelier et Van Hamme, le scénariste de THORGAL » qui montre bien qu’on a affaire à un vil piège marketing. Si on considère que faire se balader nues toutes les héroïnes d’un bouquin en fait une BD érotique, pourquoi pas (et encore le traitement de la plastique féminine me laisse indifférent), mais je pense qu’il en faut un peu plus… Relisez plutôt Manara ou Drûuna, mais jetez un voile pudique sur Epoxy….
A conseiller aux collectionneurs nostalgiques ou aux fans de VanHamme souhaitant se plonger dans ses premières créations…

Par TITO, le 22 janvier 2003

Je me souviens de cet album qui trainait dans les bacs de soldeurs vers chez moi je l’ai quelques fois feuilleté mais la première version en noir et blanc ne me touchait que très peu en fait, je lui trouvais un charme un peu surrané mais c’est tout ! A la lecture de cette version recolorisée mon sentiment a évolué. Tout d’abord le dessin ultra classique de Cuvelier est malgré tout incroyablement maitrisé, les poses, les anatomies, rien ne cloche. Alors bien sur sans avoir l’erotisme des heroines actuelles cette petite Epoxy est néanmoins très sensuelle ! Il ne faut quand même pas oublier que cet album date de 68, et qu’à l’époque les canons de la sensualité et de l’érotisme n’étaient pas les memes qu’aujourd’hui ! Puis regardez aussi par exemple la beauté de ces faunes, de ces centaures, une beauté certes datées mais pleine de grasse quand meme. Graphiquement le principal probleme qui se pose sur Epoxy c’est justement cet aspect retro/BD typée années 60/70, un peu comme par exemple les Barbarella ! Je crois vraiment que le lecteur de cet album ne doit pas perdre de vue qu’il s’agit là d’un album vieux de pres de 35 ans, que Cuvelier a une formation de peintre classique, et qu’il a été longtemps le pere de personnages académiques comme Corentin par exemple !
Non vraiment le principal défaut vient plutôt du scénario ! Van Hamme est alors tout jeune, il balance son heroine dans une suite de situation qui auraient pu donner une Odyssée 2 si il y avait eu plus de fond. Ici chaque situation se résume a quelques pages et la belle Epoxy (qui apparait bien des fois pourtant bien banale) continue de tomber de Charybde en Scylla, croisant des dieux impersonnels (sauf le tres bon Hermès), des héros lubriques (elle se fait un peu tirer par tout le monde dans cet album, les dieux, les heros, le milliardaire…), bref c’est vite ecris, survolé, mais on sent deja l’embryon de Thorgal derriere ce scenario ! Bref a regarder mais c’est tout

Par FredGri, le 23 janvier 2003

Epoxy est e livre qui a lancé Van Hamme. Le superbe graphisme de Cuvelier est malheureusement cette fois, peu constant : l’auteur encrant d’habitude au pinceau utilise cette fois le dos de l’outil sur certaines planches. Cela dit, une mise en scène, une anime et un scénario plus que valable, auxquels cuvelier apporte la richesse qui manque aux futurs scénarios de Van Hamme.

Par Neeve d'Ysle, le 21 mai 2003

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