EQUILIBRES MEURTRIERS (LES)
SHARK
Dans un monde futuriste, les inspecteurs Charon et Lay enquêtent sur une série de meurtres horribles. Un détail focalise leur attention : une partie bien spécifique du cerveau est extraite après chacun des méfaits.
Dans leur enquête, les policiers sont aidés par une amie de Charon : Tao, une femme étrange et médium. Mais Lay supporte mal cette influence, et semble jalouse de l’étrange informatrice.
Quand à Charon, brûlé intérieurement par la disparition de sa famille, sa santé se dégrade de plus en plus.
Pendant ce temps, Shark, étrange créature bleutée, qui semble planer sur ces meurtres depuis le début, philosophe tristement sur sa destinée, et part à la quête de sa nourriture…
Par TITO, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2848100109
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Notre avis sur EQUILIBRES MEURTRIERS (LES) #1 – SHARK
Après une introduction rapide dans la première planche, sorte d’avertissement prévenant des phénomènes étranges à venir, l’intrigue démarre de façon très classique. Des destinées s’entrecroisent : celles de deux inspecteurs, l’un a un lourd passé et est hanté par la perte de ses proches, l’autre est une jeune louve ambitieuse ; celles d’un étranger à notre dimension et d’un psychopathe effrayant… Ces personnages sont très travaillés et profonds, en témoignent leurs noms chargés de sens (Charon, Shark, Sedom). Ils sont à la base de ce premier tome.
L’intrigue est brillante. Sans jamais perdre le contact avec l’étrange, tout le début est simple et intelligent. La superposition des points de vues des différents protagonistes permet au lecteur de comprendre au fur et à mesure la globalité des évènements. Du moins le croit-il, car sur la fin tout bascule dans un autre niveau d’étrange et de complexité, qui laisse augurer une suite palpitante, si toutefois l’auteur ne rentre pas dans le travers de trop vouloir lâcher d’éléments à la fois.
Le découpage travaillé permet de suivre les recoupements entre les intrigues et donne une ambiance particulière et planante. Le dessin et les couleurs sont expressifs, parfois torturés, et s’ils ne sont pas particulièrement classiques ils ont le mérite de coller à l’intrigue et d’ajouter à l’ambiance une touche indéfinissable.
Dans une ambiance très travaillée, Ptoma nous propose donc un album très riche et baroque, tout en s’appuyant sur une intrigue solide. Tout cela me donne furieusement envie de lire la suite, car seule celle-ci nous permettra de prendre la mesure de cette mise en bouche, et de vous conseiller d’acquérir cette BD surprenante.
Par TITO, le 14 septembre 2003