ERIK LE ROUGE
Le sang des vikings

Thorvald Asvaldsson surprend une nuit le médecin sortir de chez lui alors qu’il buvait lui même avec ses amis. Croyant qu’il s’agissait là de l’amant de sa femme enceinte il le tue. Banni pour deux longues années, avec sa femme, ses biens et quelques hommes. Il décide de saisir cette "opportunité" pour tenter de retrouver cette îles mystérieuse "où les terres à prendre sont grasses et nombreuses". Le voyage s’annonce particulièrement éprouvant et ils finissent par arriver sur une île ou ils ‘installent… Mais malgré tout Thorvald reste un viking, il va alors organiser des raids, tandis que son fils Erik grandit et commence à avoir envie de suivre son père…

Par fredgri, le 27 mai 2013

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Notre avis sur ERIK LE ROUGE #1 – Le sang des vikings

Bien plus que de se concentrer réellement sur Erik lui même ce premier album nous entraîne dans les traces de son père Thorvald qui va devoir partir de Norvège, en exil ! Nous sommes donc face à un groupe d’hommes déracinés qui doit affronter son destin pour se reconstruire une cellule, un clan. Le scénario est assez prenant tout en laissant suffisamment d’espace au dessinateur pour de très larges plans mettant en scène la nature déchaînée.
Toutefois, malgré le fait qu’on ne lâche pas cette lecture d’un bout à l’autre ce fameux scénario reste tout de même assez convenu, sans vraie surprise. On suit un groupe d’hommes dans son périple, la couverture annonce assez clairement la couleur et le récit ne s’éloigne pas vraiment de ce schéma. D’un autre côté, on sent bien aussi que tout l’intérêt ne vient pas de là, qu’il y a une volonté de raconter la genèse d’une histoire, de poser les bases, un cadre à l’histoire qui va suivre. Le jeune Erik grandit, devient lui aussi un homme qui va se lancer bientôt dans l’aventure. Bon, le jeune homme n’est plus roux comme le raconte l’Histoire et pour l’instant ses "aventures" à venir sont quelques peu occultées par celles de son père, mais qu’importe, on a envie d’en lire davantage, même si finalement je me dis que passer moins de temps sur Thorvald n’aurait pas été non plus un mal !

Graphiquement, le style de Laurent Sieurac a une nouvelle fois bien évolué. Si vous avez lu ses Arelates vous savez que l’artiste a peaufiné son approche avec des touches de lavis. Ici, cette même technique est relevée par les magnifiques couleurs de Lorenzo Pieri, créant une osmose vraiment fascinante avec le dessin. Il y a des pages qui sont tout bonnement incroyables, avec des atmosphères nocturnes, notamment, très très bien rendues. Un vrai régal pour les yeux !

Un premier volume qui nous offre une très agréable lecture, en attendant la suite qui promet de bons moments !
A suivre donc !

Par FredGri, le 27 mai 2013

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