ESCOBAR, LE DERNIER MAYA
L'Esprit de la forêt
Dans le village de "Dedos del Diablo", Hijo, un vieil homme, raconte dans le bar d’Ehawee, certaines légendes mayas aux touristes égarés dans ce coin perdu, en échange d’un verre d’alcool. Il leur parle de cette incroyable créature que l’on nomme "El Diablo Negro" qui apparait lorsque la forêt ou son peuple a besoin de lui.
Quelque part, près de certaine spyramides mayas, un groupe de mercenaires attend de terminer leur mission. Lorsqu’arrive un hélicoptère, ils se sentent soulagés. Malheureusement, une étrange créature les attaque, ne laissant qu’un seul survivant. Ce dernier réussit à prévenir son patron, un certain Rosario, qui se trouve à Mexico. Lui sait ce qui a attaqué ces hommes et dont il croyait pourtant s’être débarassé il y a quelques années. Rosario va donc devoir trouver un moyen d’éliminer une nouvelle fois ce monstre.
En attendant, au village de "Dedos del Diablo", un certain Escobar fait son retour…
Par berthold, le 12 juillet 2011
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782803628230
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2 avis sur ESCOBAR, LE DERNIER MAYA #1 – L’Esprit de la forêt
Depuis que j’ai découvert Louis sur Tessa, puis par la suite sur 42 A.I. ou encore sur certain Kookaburra Universe et même en tant que scénariste avec Husk, je sais que je ne serai pas déçu. Il y a des auteurs, comme cela, avec qui on peut acheter et lire les "yeux fermés" (façon de parler, bien sûr) leurs oeuvres. Louis en fait partie.
Je n’ai pas hésité avec cet Escobar, le dernier Maya qui est donc un très bon récit d’aventures fantastiques.
Avec ce premier tome, L’Esprit de la forêt, Louis va nous mettre directement dans l’ambiance tout en nous présentant les protagonistes principaux. Ainsi, vous ferez connaissance avec Hijo, le vieil homme, la plantureuse Ehawee, Escobar (qui cache bien des secrets), Täk, Carmen et le méchant de service, le sinistre Rosario (qui lui aussi semble avoir des secrets). D’emblée, le lecteur est pris dans le feu de l’action avec ces mercenaires attaqués par une étrange créature sortie de certaines légendes mayas. Par la suite, Louis ne va pas manquer de nous entraîner dans un océan de surprises concernant Escobar. Lors de flash-backs, nous nous retrouverons en 1521, lorsque les Conquistadors commencèrent à arriver au Yucatan. Nous verrons un certain "capitaine sans peur" qui devra retrouver une cité lointaine remplie d’or. Peu à peu, nous assisterons à la mission de ce capitaine jusqu’à découvrir son identité.
Louis mélange l’aventure, le thriller et le fantastique avec une certaine facilité dans cette série. Heureusement, il y a tout de même une pointe d’humour et un peu d’érotisme pour donner un peu de légereté à ce récit qui pourrait être plus sombre.
Le scénariste Louis nous montre sa maîtrise de l’histoire et de la simplicité qu’il a à nous tenir en haleine. Mais il va, une nouvelle fois, nous faire voir sa maîtrise graphique avec des pages assez belles, assez intéressantes dans leurs constructions et d’autres époustouflantes qui, par moments, sauront vous donner la chair de poule. Ses personnages ont une belle présence et le lecteur les trouve d’emblée sympathique (excepté, forcément, Rosario).
Le choix des couleurs de Véra Daviet alias Serial Color, s’avère être un plus pour nous coller dans l’ambiance de cette nouvelle saga qui démarre fort avec ce premeir tome.
Escobar, le dernier Maya est donc un titre que je vous conseille chaudement et qui mérite toute votre attention.
Vivement la suite !
Par BERTHOLD, le 12 juillet 2011
N’ayant suivi Louis qu’à travers l’univers Tessa, j’étais curieux de savoir ce qu’il pouvait proposer d’autre, et notamment avec le diptyque Escobar dont je tiens le tome 1 entre les mains.
Passée la couverture peut être un peu classique et pas assez épurée à mon goût, mais qui cependant a le mérite d’accrocher l’œil, on rentre immédiatement dans le vif du sujet.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’aventure narrée ici ne manque absolument pas de rythme ni de ressort, et c’est principalement ce que j’aime dans Escobar. Tout au long de l’album, on passe d’un point de vue d’un personnage à un autre, d’une époque à une autre, mais sans se sentir perdu par un flashback mal monté… L’auteur sait où il va, et surtout par quelles émotions il veut faire passer le lecteur, sans trop en dire d’un coup, mais en nous emmenant tout de même de surprise en surprise!
Les petites habitudes de Louis sont également là. Je parle évidemment de monstres fantastiques sortis tout droit de son imaginaire débordant et de pépés bien roulées aux positions parfois suggestives! Et quand on est un petit habitué de l’univers de Louis, et bien c’est comme si on se sentait un peu chez soi.
Bien sûr, Escobar et Tessa n’ont pas grand chose à voir, et heureusement d’ailleurs! Mais on y retrouve autant de plaisir à lire l’un que l’autre.
Lire Escobar, c’est un peu comme déguster un bon vin (Cela ne veut pas pour autant dire que j’ai reniflé la bd avant de la lire!) : on y va par étape, on se laisse bercer, on s’enivre avec ce récit baigné de légendes mayas, et une fois la lecture de l’album finie, on veut la suite!
Escobar, sans être un exercice de style qui révolutionnera le 9ème art, c’est tout simplement pour moi l’une des meilleures bds de ce premier semestre, en espérant de tout cœur que cet avis soit partagé par le plus grand nombre!
Par Matt, le 31 août 2011
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