Et autres contes coquins
Cet album en format poche pratiquement, regroupe 4 vieilles histoires écrites et dessinées par Roberto Raviola plus connu sous le nom de Magnus ! Ces histoires ("Dix chevaliers pour un magicien" (1974), "Minuit de mort" (1974), "Le crane vivant" (1980) et "L’internat féminin" (1975)nous permettent donc de retrouver cet artiste au travers de quelques récits publiés jadis dans des pockets érotiques, entre autre…
Par fredgri, le 12 janvier 2011
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782756021362
Notre avis sur Et autres contes coquins
Car, en effet, Magnus a beaucoup travaillé pour les fumetti. Que ce soit sur des histoires classiques, érotiques ou humoristiques, son style s’est adapté à toutes les ambiances. Ce qui fait l’intérêt de ces histoires c’est que Magnus a toujours voulu pousser l’exigence de son dessin, même sur des choses plus légères, c’est sa marque de fabrique. Certes, ça n’a pas la touche minutieuse qu’on pouvait avoir sur "1001 Pilules" par exemple, ça n’a pas non plus son ampleur, néanmoins on retrouve aussi cette expressivité, cette beauté de l’encrage.
De plus, et malgré certain passages assez durs (scène de tortures, de viol) il plane sur ces planche un esprit à la fois très léger, très feuilletonnesque, avec de vrais scénarios, pas juste des prétextes. Du coup, la lecture est réellement très agréable, les quelques scènes plus hot viennent parfaitement s’insérer dans le reste du récit.
La première histoire nous entraîne dans les pas d’une princesse qui doit subir une malédiction, et qui va, pour s’en libérer, s’associer à un groupe de chevaliers… La deuxième histoire met en scène une malédiction provoquée par un chevalier brulé vif dans son armure… Ensuite, nous retrouvons une autre princesse qui doit subir les assauts de l’envahisseur sous les yeux du crane de son père, assassiné auparavant… Et, enfin, la dernière histoire nous amène plus au présent, sur les traces d’un assassin qui infiltre un internat de jeunes filles et qui profite de la situation. Bref, on est sur des postulats somme toute assez classiques, mais c’est tout l’art de Magnus qui s’exprime ici, au travers de ces BD populaires.
Une collection, "Erotik", qui continue de montrer son ouverture. a suivre absolument en tout cas !
Par FredGri, le 12 janvier 2011