et autres histoires de Jason
Les poches pleines de pluie est un recueil de bandes dessinées toutes réalisées par le Norvégien John Arne Sæterøy qu’on connaît mieux sous son pseudonyme : Jason. Ces réalisations ici présentées sont antérieures à celles qui l’ont fait connaître et qui lui ont valu, depuis sa toute première publication en version française (Attends, aux éditions Atrabile) plusieurs nominations au festival d’Angoulême et une reconnaissance internationale jusqu’aux USA ou jusqu’en Corée où il est également traduit. Histoires plus ou moins courtes, dont la plus longue est assez… inclassable, toutes ces réalisations préfigurent le style actuel de l’auteur puisqu’y apparaissent pêle-mêle, en plus de personnages à cette époque 100% humains : des zombies, des extra-terrestres, des animaux anthropomorphes et bien d’autres créatures étranges. Puisqu’y transparaissent aussi différentes ambiances chères à Jason : celles du cinéma des années 50, celles des westerns, celles de grands moments de spleen ou puisque des références y sont faites à des BD qu’il aime…
Par sylvestre, le 1 juillet 2011
Notre avis sur et autres histoires de Jason
On est dérouté lorsqu’on entre pour la première fois dans l’univers graphique de Jason, avec ses personnages animaliers anthropomorphes. Mais on l’est tout autant quand on ne connaît que ça de son œuvre, qu’on s’y est habitué, que ça nous plaît, et qu’alors, on souhaite partir chercher dans les cartons de l’auteur ce qu’il a bien pu faire avant ! Dans cet ouvrage, les premières réalisations de l’artiste norvégien ont justement été rassemblées pour satisfaire la curiosité des fans. Si ses premiers travaux sont pour certains réalistes, ils ne sont pas pour autant des histoires faciles d’accès… ou se cantonnant à un réalisme de façade ! Il n’empêche que c’est avec un réel intérêt que l’on remonte le temps et que l’on s’amuse à détecter ce qui est resté important dans l’œuvre de Jason. En se disant que les choses sont bien faites, et que si on est heureux d’avoir pu accéder à ces archives, on apprécie encore plus ce qu’il fait "maintenant" !
Par Sylvestre, le 2 juillet 2011