Et si l'amour c'était aimer ?

Henri, directeur d’une start-up, et Sandrine forment un couple heureux des petits riens, jusqu’à ce que Michel débarque dans leur vie et fasse chavirer le coeur de Sandrine. Si elle conquiert le cœur du beau brun ténébreux, livreur de macédoine et chanteur dans un groupe, elle ne semble pas prête à quitter sa vie confortable. Elle a peur de faire souffrir les enfants qu’elle n’a pas. Mais bientôt l’un des membres du groupe de musique dénonce l’adultère en envoyant une photo de l’équipe de St-Etienne de 1980 au mari…

Par geoffrey, le 1 novembre 2020

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Notre avis sur Et si l’amour c’était aimer ?

Digne héritier de « Plus belle la vie », de « Dynasty » ou plutôt de « maîtresse et patients » (des Inconnus), cette histoire de Fabcaro met en scène des héros du quotidien plongés dans le tourment des sentiments amoureux. « L’arc-en-ciel des sentiments ne finit-il pas toujours par disparaître derrière le nuage de la réalité ? » interroge le quatrième de couverture de l’album.

Ne vous attendez toutefois pas à des réponses carrées et indiscutables. Et ce, malgré sa couverture digne d’un magazine « Nous Deux » ou « Voici » et à sa couleur rose guimauve, et au dessin, avec ces personnages réalistes en noir et blanc, rehaussés d’aplats verts, posant à la manière d’un roman-photo.

Avec Fabcaro, l’absurde est à l’honneur. C’est le véritable sujet du livre comme l’indique le proverbe « les femmes c’est comme les girafes, c’est dans les marmites qu’on reconnaît les raisins secs » ou des réflexions du type « le piramisu, c’est un tiramisu mais en pire ». Le chanteur de la compagnie créole (ou son fantôme) pourra seulement le confirmer. De même que les scénettes d’une page, montrant un cours de fac, une exposition ou un enterrement, qui viennent rajouter un commentaire décalé sur une histoire décalée. Mise en abîme quand tu nous tiens.

En bref, lire cet ouvrage risque de nuire à votre image : attendez-vous à pouffer ou à grimacer de rire derrière votre masque coronastique. On vous aura prévenu !

Par Geoffrey, le 1 novembre 2020

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