Eternel Hiver

Le Moyen-Âge, quelque part dans la chrétienté.
Un seigneur, le comte Albert, rentre dans son domaine avec ses hommes. Lors du voyage, il s’égare et avec un autre de ses compagnons, ils sont pris dans une avalanche. Lorsqu’il se remet de ses émotions, le comte découvre une créature qui dévore son compagnon d’infortune. Cette créature semble humaine et une autre apparait pour lui dire d’arrêter et de revenir chez eux. Le comte a assisté à tout cela caché derrière un rocher. A son retour, il en parle au moine du chateau qui évoque ces créatures, ces démons qui se nourrissent de sang humain et qui vivent éternellement.
Le comte décide d’aller en capturer un pour découvrir leur secret et ainsi, pouvoir soigner, peut-être son enfant malade…

Par berthold, le 29 août 2018

Notre avis sur Eternel Hiver

Eternel Hiver est une nouvelle relecture du mythe des vampires.
David Muñoz connait un peu le sujet du vampirisme puisqu’il a écrit la série la Terre des Vampires. Récemment, il a aussi écrit une autre série pour Glénat intitulée Les Traqueurs. Il a aussi travaillé pour le cinéma : il a écrit le scénario de L’échine du diable de del Toro, entre autres.

Eternel Hiver m’a un peu laissé sur ma faim. Je m’attendais à mieux avec un tel sujet. Le contexte, l’époque, cela aurait du donner quelque chose de plus imposant, de plus audacieux, mais nous lisons une bonne histoire, sans grande surprise, où l’auteur nous montre une autre vision du vampirisme. Il nous fait faire la connaissance de Carlos, un jeune homme que son père veut marier à une prétendante qu’il ne connait pas et veut lui donner l’occasion de prouver sa bravoure en partant avec les soldats pour traquer une bande de bandits qui rode dans la région. Malheureusement, l’expedition tourne mal et Carlos est le seul survivant du groupe, il est pris par ces gens qui vivent dans un monastère et qui se nourrissent de sang. Ces vampires ne tuent pas, ils prennent le sang de ceux qui vont mourir de maladie ou suite à un accident, par exemple et pour abréger leur souffrance. Le jeune homme va devenir l’un d’entre eux. Par contre, lui, ne controlera pas ses pulsions.
Sa route croise celle du comte Albert.
Le récit reste assez divertissant dans l’ensemble et nous tient jusqu’au bout. Mais, le scénario aurait pu être un peu plus étoffé.

Quand à Rafael Vargas, son style est efficace. Un beau noir et blanc, accompagné par les niveaux de gris réalisés par Fernando Lopez Casado.
L’artiste à crée une atmosphère oppressante grâce à l’utilisation de décors enneigés. Le lecteur ressent le froid et le danger qui guette dans ces paysages grandioses.

Je vous invite quand même à lire Eternel Hiver. Un bon divertissement qui donne quand même par moment, le frisson.

 

Par BERTHOLD, le 29 août 2018

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