ETERNELS (LES)
La cire qui chante
Quelque part dans le grand nord canadien, un avion s’écrase. A son bord, quelques passagers, dont deux enfants et un géologue, de la compagnie de diamants De Boers, qui transporte une mallette de gemmes. Un des passagers, qui semble avoir de mauvaises intentions, a pris le contrôle de l’avion après s’être débarrassé des pilotes et des autres passagers, mais malheureusement il n’a pas réussi à le mener à bon port. Seul un enfant semble avoir survécu au crash.
Au siège de la société De Boers, le patron confie la mission de récupérer cette mallette à Uma et Jaï. Ces derniers vont donc au Canada où ils se rendront compte que la mission ne semble pas si facile.
Par berthold, le 10 mai 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782205059052
Notre avis sur ETERNELS (LES) #5 – La cire qui chante
Enfin ! Ils sont de retour, les fameux Eternels ! Vous les connaissez, ces fameux services secrets du monde des diamantaires. Mais c’est surtout pour Uma que nous nous réjouissons plutôt !
Enfin, presque 4 ans sans nouvelles.
Et là, après l’intégrale du premier cycle paru le mois dernier, voici le tome 5 ! Et le tome 6 est annoncé pour novembre 2010, vous n’aurez donc pas longtemps à attendre pour découvrir la suite de ce récit.
Cette nouvelle aventure démarre plutôt fort avec ce crash d’un beechcraft digne des meilleurs blockbusters made in Hollywood. Par la suite, vous verrez que Yann ne va pas vous laisser une minute sans souffler. Il va vous mijoter un récit où l’action, le suspense et l’humour font bon ménage pour notre plus grand bonheur. Car, il faut bien le dire, ce nouveau tome est vraiment réussi et dépaysant. Yann va vous entraîner dans les contrées inhospitalières du grand nord canadien. Il va vous présenter une autre réalité de ce pays, des conditions de certaines tribus (ici, les cris) tout cela en quelques mots, quelques scènes. Il ne s’attarde pas trop dessus mais il vous le fait sentir. C’est d’ailleurs un de ses talents. J’ai bien aimé aussi comment il fait parler ses personnages avec l’accent et le langage canadien. C’est sûr que certaines phrases ou mots vous feront sourire. Il s’occupe aussi des relations entre Uma et Jaï. Ici, souvent avec une bonne dose d’humour.
En attendant, le suspense est à son comble à la fin de ce tome et il nous tarde de lire la suite.
Au dessin, nous retrouvons un Félix Meynet en grande forme. Ce nouveau tome lui permet de laisser éclater son talent, à mettre en valeur ses héroïnes dont Uma mais aussi à nous faire rêver avec ces paysages canadiens, ou encore à nous en mettre plein la vue avec ces engins de forage, entre autres. Il signe aussi de très belles scènes d’action qui réjouiront les amateurs.
Vous trouverez à la fin un superbe poster représentant Uma "déshabillée" pour l’occasion. Un collector pour les amateurs, évidemment.
Alors, vous me direz : "Qu’est ce que la cire qui chante"? Bien, comme moi, vous attendrez le tome suivant : Le cercueil de glace pour le savoir.
En attendant, replongez vous dans l’aventure au coeur du grand nord canadien.
Par BERTHOLD, le 10 mai 2010