ETERNELS (LES)
Le cercueil de glace
Uma et Jaï doivent retrouver une mallette de gemmes qui était à bord d’un avion qui s’est écrasé quelque part au Canada en territoire indien. Ils vont aussi tenter de retrouver un enfant qui aurait survécu au crash.
Mais, aidé par Elisapie, une métisse d’origine cris qui est aussi à la recherche de son fils, ils vont tenter de survivre à la rudesse du Grand Nord et éviter les attaques des carcajous tout en étant surveillé par des mercenaires qui sont aussi à la recherche de la mallette.
Par berthold, le 5 décembre 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782205063783
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Notre avis sur ETERNELS (LES) #6 – Le cercueil de glace
A peu près six mois après la sortie du début de ce diptyque, Yann et Meynet , avec Le cercueil de glace, nous offrent le final de cette aventure de la belle Uma.
Ce tome 6 et le précédent forment donc un excellent récit d’aventures. Nous sommes dans une course au "trésor" où différentes personnes sont prêtes à tout pour une mallette de gemmes, mais aussi nous sommes dans un drame familial avec Elisapie ou encore Claire et Georges qui sont à la recherche de leur fils respectifs, dont l’un des deux aurait survécu au crash.
Yann est très à l’aise dans ce genre de récit. Même si vous vous attendiez à autre chose, vous serez séduits par ce récit. Il a su créer un personnage féminin fort et intéressant en la personne de la métisse cris, Elisapie. Son franc-parler et sa façon de s’exprimer font que le lecteur s’accroche à elle, tout comme Jaï qui ne semble pas indifférent malgré sa "religion" à ses charmes. Yann n’oublie pas l’humour dans le genre "Yann". Même si le drame se joue, même si l’action prévaut, le scénariste des Innommables n’oublie pas de saupoudrer son récit de quelques touches d’humour. Yann a su aussi créer une ambiance angoissante et oppressante où la tension monte haut par moment.
Le dessin de Felix Meynet est assez réaliste tout en ayant sa propre personnalité. Son style convient bien à la saga des Eternels. Depuis Tatiana K., nous savons que les thrillers d’action ne lui font pas peur. Encore une fois, son talent explose sur certaines planches où le paysage canadien est formidablement mis en valeur. Les tons des couleurs s’avèrent être chaleureux et agréables ce qui atténue, lors de certaines scènes, la violence ou le drame qui se joue.
Ce tome 6 clôt en beauté le cycle au "Canada". J’espère que nous retrouverons aussi une prochaine fois le personnage d’Elisapie. En attendant, les Eternels ont encore des choses à nous apprendre et c’est avec grand plaisir que nous poursuivrons la lecture de ces agents très spéciaux.
Par BERTHOLD, le 5 décembre 2010
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