Etoile de mer

 
Stefano a lâché ses études et passe ses journées à ne rien faire, ce qui déçoit terriblement sa mère qui lui confie – à défaut de mieux – des petites courses à faire par ci par là. Le jeune adulte ne vit en fait que pour une chose : il attend sa "sirène", Marina, qui vient chaque année passer l’été à Cefalu.

Au fil de ses errances, Stefano s’est rapproché de Vico, un vieux pêcheur. Ce dernier s’est marginalisé, soupçonné d’être pour quelque chose dans la mort, au large, d’un autre marin avec qui il était parti en mer il y a longtemps. Or, Vico attend sa sirène, lui aussi : c’est l’alibi qu’il a toujours donné pour expliquer la mort de Giuseppe et prouver son existence le disculperait enfin.

Le fait est que les journaux parlent d’une créature marine non identifiée qui nagerait au large de Cefalu, ces derniers jours. Le temps serait-il enfin venu pour que certaines vérités éclatent ?
 

Par sylvestre, le 4 octobre 2019

Publicité

Notre avis sur Etoile de mer

 
Bleu-gris et or sont les couleurs qui teintent les planches de cette bande dessinée de 170 pages. L’histoire se passe en Sicile, à Cefalu. C’est une fiction qui se déroule dans un contexte contemporain et réaliste mais dont le scénario lorgnerait vers le fantastique sans jamais y rentrer vraiment, laissant ainsi planer le doute sur les conclusions qu’il faut tirer des "visions" des uns et des autres.

L’auteur italien Giulio Macaione a déjà plusieurs BD à son actif mais Etoile de mer qui paraît aux éditions du Long Bec n’est que la seconde (après Ofelia) a avoir été traduite en français à la date de cette chronique. Si les arrière-plans qu’il livre dans cette histoire sont relativement simples (des couleurs unies ou des cieux nuageux, par exemple), les détails se font plus généreux dès lors qu’il s’agit de montrer Cefalu, ses ruelles, ses bâtiments ou sa fameuse falaise.

Etoile de mer est une agréable histoire où différentes amours sont mises à l’épreuve, c’est un conte moderne qui sent un peu la nostalgie qui nous prend à la fin de belles vacances…
 

Par Sylvestre, le 4 octobre 2019

Publicité