EUREKA SEVEN
Volume 6

Renton, qui se trouvait au cœur du système corallien, est gravement blessé. Le Nirvash s’est écrasé et les amis de Renton le récupèrent dans un état critique. Il est opéré sur le champ. Lorsqu’il revient à lui, le jeune homme veut déjà repartir car celle qu’il aime, Eureka, est restée bloquée dans la concentration corallienne. Malgré son état, il reprend le chemin de la bataille. Dominique décide de l’accompagner pour l’aider à inoculer un anti-virus qui devrait faire cesser le chaos qui règne dans le système corallien.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

Notre avis sur EUREKA SEVEN #6 – Volume 6

Après un cinquième tome peu convaincant, les studios Bones nous livrent le dernier opus de la série. Si ce dernier apporte quelques réponses sur le contexte général (pourquoi les humains vivent-ils sur cette planète, quel est le rôle réel des Coralliens…), le scénario ne nous épargne, hélas, aucun cliché. Sur fond de morale pseudo écolo, les auteurs nous balancent des dialogues souvent ridicules. Le déroulement du récit est également caricatural avec la résistance héroïque des enfants face aux vilains soldats ou encore les méchants qui deviennent gentils… Et je vous épargne certaines scènes qui semblent très inspirées de passages de la bible. Quel mélange !

Tout cela se fait dans une grande confusion, ce qui n’aidera pas le lecteur à se passionner pour le livre.

Mais le summum reste sans doute la conclusion de la lutte contre les Coralliens. On remerciera les auteurs de nous rappeler combien l’amour peut être plus fort que tout. Arriver à tout arranger à la seule force des sentiments que l’on a au fond de son cœur, voilà une recette qu’il faudrait utiliser plus souvent contre les grands malheurs du Monde. Je vais envoyer ce manga à notre président, ça pourrait l’aider. En conclusion, M. Sarkozy, foncez dans la tourmente avec Carla et criez lui que vous l’aimez. La crise économique s’effondrera aussi sec et tout le monde sera heureux. Vous voyez, c’est pas si compliqué d’être un grand chef d’état…

Par Legoffe, le 15 février 2009

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