EVASION (L')
Vive la liberthet

Après un premier tome paru voici 4 ans, Berthet one reviens avec son avatar de papier, un personnage ouvert avec lequel il nous propose de partager un autre regard sur l’univers carcéral et sa sortie.

Par olivier, le 29 octobre 2015

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Notre avis sur EVASION (L’) #2 – Vive la liberthet

Vécu de l’intérieur, la vision de l’incarcération et de son impact sur les détenus n’est guère profitable, le témoignage de Berthet one alimentant la thèse que la prison fabrique plus de gros délinquants qu’elle n’en réinsère de petits dans la société.
Ayant purgé sa peine, Berthet redécouvre la vie. Une vie avec laquelle il a été en rupture pendant 4 ans.
Vivant entre parenthèses entre deux courts parloirs, la sortie peut se révéler difficile. Entre le rêve et les envies qui trottent dans la tête durant ces long mois et la réalité de ceux qui, à l’extérieur ont continué à vivre, l’épouse, les enfants, les potes, le décalage peut être fatal.

C’est avec beaucoup de recul que Berthet analyse cette libération, lui qui s’est donné les moyens de repartir, un bac puis un BTS et surtout le dessin, encore et encore. Une ouverture qui le raccroche à une société qui n’ouvre pas les bras aux ex-taulards.
Avec un dessin très Fluide glacial, il illustre avec humour des situations difficiles où le regard des autres l’enferme encore dans un passé dont la majorité des ex-détenus a du mal à sortir.

Alors que l’actualité est très chaude sur les permissions de sortie et les libérations conditionnelles, Berthet one apporte son regard, lucide mais jamais vindicatif sur la prison et la réinsertion.

Par Olivier, le 29 octobre 2015

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