EXCALIBUR : L'INTEGRALE
1990

Ce troisième tome reprend les Excalibur 20 à 31.

Chris Claremont s’occupe encore un peu du destin du groupe Excalibur qui voyage à travers diverses réalités. Une partie de l’équipe est encore égarée, tandis que Kitty Pryde est revenue dans le bon monde. Nous allons de surprises en surprises, à travers ces différentes dimensions, où l’équipe croise diverses versions d’elle-même. Avec ces voyages, l’équipe en paye le prix, dans leurs comportements et leurs relations.
Nous avons aussi droit à quelques épisodes « bouche-trou » qui sont moins bons, globalement. C’est dommage, ça gâche un peu le rythme de lecture et les ambiances mises en places par Claremont. Toutefois, il y a aussi quelques bons récits.

Quand Alan Davis est au dessin, la série est au sommet. C’est excellent, c’est beau, c’est amusant à voir et le rythme est là. Davis est une pointure du dessin, On ne le regarde pas, on l’admire. Malheureusement, il en fait trop peu dans ce volume.
Chris Wozniak le remplace avec un style plus proche du Liefeld que de celui de Davis. C’est un peu dommage, car la série perd en attrait dans ces moments là, ce n’est plus la même vision. D’autres artistes se succèdent et un seul sort du lot avec un épisode mémorable : Barry Windsor-Smith, encré par la légende Bill Sienkiewicz. L’épisode est assez impressionnant et bon aussi.

Cette intégrale 3 ne propose pas que de bons épisodes d’Excalibur. On se rend bien compte que sans le duo Claremont/Davis, le titre n’est plus pareil.

Par BERTHOLD, le 2 octobre 2023