EXILÉS D'ASCELTIS (LES)
Messager blanc

Il y a 8000 ans, les Naabdirs ont dû s’exiler à cause des guerres, et sont partis sur la mer. Après une tempête, ils se sont retrouvés assez loin dans un archipel. Une centaine d’années plus tard, un de leurs bateaux, perdu dans la tempête, arrive avec un bébé à la peau blanche comme seul passager.
Un texte de leur religion dit que Obion, leur dieu, enverra un messager à la peau blanche. Faut-il voir en ce bébé le messager ?
Le prêtre d’Obion et la maîtresse des remèdes ne sont pas d’accord sur comment ils doivent interpréter ce signe. Les anciens décident d’attendre que le bébé grandisse pour prendre la bonne décision et le confient à Kazou le pêcheur qui l’a trouvé.
Une quinzaine d’année plus tard, Aldia l’albinos n’a toujours pas et ne veux pas prendre de décision. Sempra, le prêtre d’Obion, cherche à influencer Aldia et même à manigancer pour qu’il décide de repartir sur le continent auprès de leur dieu.

Par fef, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur EXILÉS D’ASCELTIS (LES) #1 – Messager blanc

Cette nouvelle série, dérivée des brumes d’Asceltis, est totalement autonome. Il n’est pas besoin de connaître l’autre série pour commencer celle ci, bien que l’on puisse supposer que l’on va trouver des éléments qui vont nourrir la série principale au fur et à mesure du développement de celle-ci.

J’aime beaucoup le principe de l’histoire sur deux époques où un grand-père raconte l’histoire à des enfants qui apportent leurs visions des éléments importants tout le long de l’album.
A la fin de ce premier tome qui présente les personnages et la situation, on a une histoire classique où, même sans la machination de Sempra, Aldia doit faire un choix qui le dépasse. J’ai l’impression de retrouver l’ambiance manichéenne des films de cape et d’épées des années 50. Sempra fait tout pour retrouver le prestige et les pouvoirs que lui accordait son dieu.
Doit-on voir dans cette série, au-delà de l’histoire agréable, une critique sur le fanatisme de certains prêtres/religions ?

Le dessin de Deplano assez rond et surtout par les couleurs de Malosso, j’ai eu une impression de calme et de tranquillité, qui convient bien au début du récit pour montrer comment vivent les Naabdir sur leur île. Cela fonctionne aussi sur les scènes de combats qui sont rapides et violentes. Cela amène une ambiance particulière à cet album.

En plus de l’histoire d’Aldia, on voit qu’Obion le dieu des Naadbir a lui aussi ses problèmes et se pose des questions "métaphysiques". Pour l’instant il est impossible de dire comment cela va influer sur la suite.
Pour cela il faudra attendre les prochains albums !

Par Fef, le 19 juillet 2007

Publicité