EXTERMINATEUR 17 : LA TRILOGIE D'ELLIS
L'alliance
Les humains ont du fuir la Terre pour d’autres planètes, à cause de la surpopulation et de leur soif de conquête. Ils se sont installés sur la planète d’Ellis.
Mais ce n’est pas un système paradisiaque qui s’est implanté. Plutôt la coexistence de mafias reproduisant les rivalités de l’ancienne terre : mafia russe, yakusa, cosa nostra.
Don Alessandro dirige d’une main de fer Cosa Nostra, mais il doit faire face à la menace du Lotus Blanc.
Par TITO, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2731661607
Notre avis sur EXTERMINATEUR 17 : LA TRILOGIE D’ELLIS #1 – L’alliance
Quelle idée étrange a eu Dionnet de vouloir reprendre Exterminateur 17 24 ans après?… Et dans un univers si lointain ! Car il n’y a à première vue aucun point commun, ni dans la vision du futur (qui était à l’origine du bon vieux space opéra, et cela devient de la SF baroque et déjantée), ni dans les personnages (où est passé l’androïde E17 ?) ni dans la trame bien moins rythmée…
Bref, une fois ce mystère finalement pas si intéressant écarté (après tout c’est un moyen comme un autre de profiter indirectement de la renommée de Bilal, on a vu pire comme procédé), concentrons-nous sur l’album proprement dit. Et force est de constater que cela manque étrangement de relief. Pourtant les auteurs n’économisent aucun artifice : violence, visions délirantes d’un future glauquissime et effets mystérieux autour de personnages qu’on ne retrouvera que dans les tomes à venir (« mais vous en saurez davantage quand l’heure viendra » semble être le leit-motiv de ce tome), rien n’y fait : c’est décousu et mystérieux à l’excès… Ca ne prend pas vraiment et donnerait envie d’avoir la suite immédiatement.
Pourtant visuellement c’est un régal : créatures impressionnantes, personnages tout en rondeurs et inventions baroques diverses.
Mais à trop vouloir allécher le lecteur avec des merveilles à venir, il ne se passe finalement pas grand chose, et on en vient à souhaiter que la suite nous fasse vite oublier cette lente introduction qui (et le talent des auteurs m’incite à le croire) apparaîtra peut-être au final comme un envoûtant coup de génie, un prélude, un hors d’oeuvre. Rendez-vous au prochain tome pour le savoir…
Par TITO, le 20 mai 2003
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