FABLES AUTONOMES (LES)
Les Fables Autonomes
Bienvenue à Penobscottville, une petite ville des Etats-Unis comme beaucoup d’autres dans les années 50/60.
Venez donc faire connaissance avec Flint, Mops, Babe, Sid, Peton, Putois Blême, Vent Debout, Elan Blafard, Moineau Pondéré, Gelée Précoce, Serpent Intègre, Bott et Zack, mais aussi de l’oncle Gilzy, Lisa, Earl, Roy, Edna et tous les autres.
Par berthold, le 3 avril 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782352070139
Notre avis sur FABLES AUTONOMES (LES) # – Les Fables Autonomes
Sacré Monsieur Ferri !!
Encore une fois, j’ai bien ri à l’une de vos œuvres.
Déjà que j’ai failli passer l’arme à gauche avec votre De Gaulle à la plage ( ce sacré Werchmacht ! ) à force de rire.
Déjà que j’ai du mal à me retenir d’exploser de rire avec vos Retour à la terre.
Et avec ce bon vieux Aimé Lacapelle aussi, alors !!
Mais là, avec vos Fables Autonomes, je me suis permis de rire à haute voix.
Bien sûr, ces Fables Autonomes font partie de vos "vieux" travaux parus dans Fluide Glacial entre 1993 et 1998. Certains des lecteurs les connaissent déjà. Par contre, moi, je les avais ratés lors de cette période. Peut-être était-ce lorsque je fus en expédition antarctiquoise et que forcément, à Inikuk Les Bains, je ne trouvais pas chaque mois mon exemplaire de Fluide Glacial.
Ces Fables Autonomes m’ont bien fait rire, il est vrai (je me demande si je ne me répète pas là). Ce guide touristique, ce documentaire sur la ville de Penobscottville, cette rencontre avec de vrais gens comme on devait en croiser dans les années 1950/60, ou encore même maintenant j’en suis sûr, fait du bien. Il nous permet de voir de vrais gens qui vivent simplement et qui ont leur propres rêves comme Peton, le journaliste d’un jour avec son scoop, comme la fable La fermière et le moissonneur ( et oui, Mesdames, il faut faire le pudding correctement). Vous abordez même le problème des banlieues (sujet toujours à débat aujourd’hui) avec Banlieue Rouge où ces Amérindiens devisent sur le devenir du poulailler. Et ce pauvre Earl. La vie ne l’a pas gâté. Il y aussi ce serpent qui a mordu ce pauvre Tom (là encore, la chute est fort réussie). Mais il y a encore tant à dire sur ce chef d’œuvre. Je n’aurais pas assez d’espace ici pour parler de tout ce que contiennent les 96 pages de ce beau livre présenté sur beau papier et grand format.
Au dessin, vous aviez déjà ce talent qui a su ravir de nombreux lecteurs et qui a su amener le sourire sur le visage de ses nombreux admirateurs. J’en croise encore qui ont le sourire style grande banane figé depuis qu’ils ont traversé Penobscottville. C’est vrai que les personnages ont de bonnes gueules chez vous. Même les poulets, c’est vous dire !
Monsieur Ferri, vous êtes l’un des maîtres actuels de l’Humour avec un H, un de ceux qu’il faudrait placer à l’Académie Française pour redonner un bon coup de franche rigolade chez tous ces bien-pensants.
Monsieur Ferri, merci pour ces Fables Autonomes. je m’en vais leur faire une bonne publicité.
Par BERTHOLD, le 3 avril 2010