FABLES (URBAN COMICS NOMAD)
La forêt noire

(Fables 151 à 162)
Dorénavant, Fableville et son peuple sont révélés aux communs des mortels. Observant la situation, Peter Pan et la Fée Clochette décident de prendre un peu les choses en main. Pendant ce temps, les Fables se sont dispersées, occupant en partie la mystérieuse Forêt Noire. Blanche Neige, Bigby et les louveteaux y emménagent afin d’y construire leur nouvelle maison. En même temps, une mystérieuse jeune fille qui se fait appeler la Feuillue apparait avec la ferme intention de faire valoir sa qualité de protectrice de la forêt…

Par fredgri, le 17 décembre 2024

Notre avis sur FABLES (URBAN COMICS NOMAD) #11 – La forêt noire

7 ans après avoir présumément conclu sa série, Bill Willingham revient rajouter un arc final, histoire de proposer une vraie conclusion, plus construite.
La présence de Fableville au cœur de New York est donc révélée aux humains, et la quasi-intégralité des Fables s’est définitivement exilée, loin de la civilisation. C’est donc le moment de revenir un peu vers quelques grands marqueurs de la série, comme Blanche-Neige, Bigby et leurs enfants, comme Cendrillon ou Gepetto, et ramener en même temps des nouvelles figures comme Peter Pan et la Fée Clochette, ou encore la Feuillue, pour ne citer que les principaux. Le scénariste amène tout de même un ultime enjeu avec la présence de Peter qui apparait sous un jour plus cynique, contrôlant sa fidèle et très puissante fée.

Comme à son habitude, Willingham tord les codes et tout ce que l’on peut connaître de ces célèbres personnages pour nous proposer une réjouissante réécriture pleine d’idées originales. On sent le plaisir pris à revenir vers cet univers, à reprendre la trame laissée il y a quelques années, sans pour autant complètement tout relancer.
Toutefois, il y a quelques pistes ouvertes, de la matière pour éventuellement pouvoir rebondir.

Concrètement, c’est un vrai bonheur de replonger dans cette série et de retrouver ce souffle qui nous a tant charmés sur les 150 premiers épisodes. Willingham s’est entouré de la même équipe artistique qu’avant, Mark Buckingham, Steve Leialoha et Lee Loughridge nous offrent des pages magnifiques qui renouent savoureusement avec l’esprit original.

Il n’est toutefois pas complètement nécessaire de tout relire, les bases à partir desquelles se lance le récit sont extrêmement claires, on resitue facilement le tout au fur et à mesure.

Une très agréable lecture.

Par FredGri, le 17 décembre 2024

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