FABULEUSES DERIVES DE LA SANTA SARDINHA (LES)
Tome 1

En route pour les Indes d’où ils comptent bien ramener moult trésors pour le compte de la couronne du Portugal, le Capitão Cachaça et son équipage de joyeux drilles vont épuiser leur bateau la Santa Sardinha en mer et au cours de différentes étapes à terre où, selon l’accueil qui leur sera réservé par les autochtones, ils hésiteront à pousser plus loin l’aventure…
 

Par sylvestre, le 1 juillet 2010

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Notre avis sur FABULEUSES DERIVES DE LA SANTA SARDINHA (LES) #1 – Tome 1

Sacrée farce parodique que ces fabuleuses dérives de la Santa Sardinha ! Alors qu’à la fin du XVème siècle, Christophe Colomb découvrait le continent américain en essayant d’ouvrir une nouvelle Route des Indes maritime, il est un capitaine et ses matelots, ho ho, qui eux aussi barrèrent jusqu’aux littoraux du nouveau continent, mais eux après avoir "mal rebondi", étape après étape, autour du continent noir qu’ils auraient dû contourner…

La carte retraçant le périple du Capitão Cachaça et de son équipage est visible sitôt l’album ouvert, collée au cartonnage de la première de couverture, et reproduite à l’autre bout du livre. Elle montre en pointillés ce chemin parcouru par la Santa Sardinha, chemin que le lecteur suit aussi grâce aux histoires courtes qui lui sont proposées dans cette bande dessinée.

Laissez de côté l’aspect pédagogique ou l’aspect historique de cette expédition qui vous est contée : c’est plutôt pour un humoristique tour du monde de la bouffe, de la murge, de la fumette et du kama sutra que vous vous êtes embarqué(e) ! L’équipage de glandos de la Santa Sardinha se révèle en effet assez peu motivé par autre chose que tous ces plaisirs qui deviennent l’objectif de chaque étape, quitte à en oublier leur mission première, arriver aux Indes, au grand désarroi du prêtre qui les accompagne !

L’auteur Jano ne se prend pas au sérieux. Il s’est éclaté à fonder son petit groupe de marins en attribuant à chacun un nom à la portugaise, une trombine animalière et un caractère qu’il peut ensuite exploiter à loisir en fonction des gags qu’il a imaginés et qu’il fait se suivre tout au long de la BD.

Le côté "itinéraire" que j’évoquais plus haut permet en outre à ces gags (parfois en une planche, parfois en plusieurs) de former un semblant d’histoire longue. Un tome 2 verra d’ailleurs le jour quatre années plus tard ; tome 2 dont le visuel de couverture laisse penser que c’est dans ce deuxième opus que les Indes seront atteintes…

En attendant, c’est l’équipage de la Santa Sardinha qu’est sacrément atteint ! Mais arf, qu’est-ce qu’on se marre à leurs côtés ! Embarquez donc vous aussi à bord de leur fier (?!) navire pour un périple haut en couleurs… et en substances en tous genres !!!
 

Par Sylvestre, le 1 juillet 2010

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