Fanfulla

Mai 1527 – La troupe des Lanquesnets traverse l’Italie en semant le chaos sur leur passage. Ils arrivent devant Rome, qu’ils vont piller,dévaster pendant des jours et des jours. Fanfulla di Lodi est un de ces soudards. Au cours d’une rixe entre mercenaires avinés, il est blessé.
Octobre 1529 – Les Lanquesnets s’attaquent à Florence. Le sflorentins ne devront compter que sur deux anciens soldats de fortunes devenus curés suite à des blessures : Fanfulla di Lodi et Maurizio. Avec eux, s’ils quittent les voeux qu’ils ont fait, Florence a une chance d’être sauvé…

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Fanfulla

Fanfulla est une oeuvre méconnu de Pratt. Elle date de 1967 et est paru en Italie dans "Corrieri del Piccoli". L’histoire se situe pendant la période de la renaissance en Italie. Le scénario est assez bien construit, parfois touffu, mais fort intéressant. Nous nous retrouvons en plein chaos avec ses soldats de fortunes qui changent de camp, ces trahisons. Le dessin de Pratt est à son meilleur : sur Fanfulla, nous sentons la transition dans le graphisme qui nous mène vers sa création la plus célèbre : CORTO MALTESE. Nous pouvons voir la différence avec ces oeuvres précèdentes tel que "Sergent Kirk", "Ernie Pike", "Ann de la jungle". 
Fanfulla reste une oeuvre intéressante servi par un trait remarquable un noir et blanc magnifique. Nous pouvons sentir le plaisir qu’a du ressentir Pratt à dessiner ces costumes, ces scènes de combats, et surtout ce personnage de Fanfulla : un personnage qui n’a pas le type du héros tel que nosu le connaissons : beau, musclé; ici, c’est borgne, sale, grand, barbu, un peu chauve : un "héros" digne d’intéret et crédible.
Par contre, si vous vous arretez dans une des dernières cases, vous remarquerez en fond derrière Fanfulla , un amérindien et un autre gars avec un casque colonial britannique ! Dans une interview ("de l’autre cotè de Corto", avec Petitfaux), Hugo Pratt disait : " Alors, j’ai terminé l’histoire en dessinant n’importe quoi, comme par exemple un indien iroquois. Je voulais montrer qu’en réalité il ne regardait pas Fanfulla…". Pratt parlait de ses collaborateurs qui se plaignait d elui car il dessinait trop vite, que Pratt avait mal representé Florence, etc… Et du coup, pratt "gacha" un peu ses dessins finaux, mais cela ne nuit en rien cette oeuvre.
Alors, si un jour, vous passez devant un bouquiniste, essayez de vous trouver "Fanfulla", vous ne serez pas déçu !

Par BERTHOLD, le 23 août 2005

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