Fashion weak

 
Depuis son plus jeune âge, Adélaïde a toujours voulu travailler dans le monde de la mode. Ses parents ont tout fait pour l’en dissuader mais, à force de détermination (et de caprices !?), elle a pu suivre un cursus adéquat. Le hic, c’est que les cours ne lui plaisaient pas du tout ! Ce qu’elle voulait, elle, en gros, c’était rencontrer le succès d’un seul coup parce que forcément elle était meilleure que les autres, et vivre dans un monde champagne-caviar-paillettes-dollars où tout le monde se prosternerait devant elle !

Adélaïde a compris que ça n’était pas aussi facile et elle a classiquement tenté sa chance auprès de grandes maisons en frappant à la petite porte. Malheureusement, tous les entretiens qu’elle a passés ont tourné à la catastrophe ! Il fallait donc qu’elle se fasse une raison : sans doute ses parents avaient-ils raison, sans doute n’était-elle pas faite pour ce monde-là…

Un jour pourtant, une Fée Chance a dû se pencher sur son cas. Adélaïde a en effet reçu un coup de fil pour un poste de journaliste de mode (ce n’était pas tout à fait ce à quoi elle aspirait !), après quoi tout est allé à cent à l’heure : embauche, puis remplacement d’une collègue pour couvrir la Fashion Week à New York !

La Fashion Week à New York !!! Non mais tu te rends compte ?! Yihaaaa ! Adélaïde n’allait pas être créatrice de mode de sitôt mais en attendant, elle allait avoir l’occasion d’approcher et de côtoyer certaines de ses idoles "du métier".
 

Par sylvestre, le 23 mars 2017

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Notre avis sur Fashion weak

 
Il en existe, des "mondes à part", et le monde de la mode en est un, c’est certain ! Le genre d’univers auquel aucune formation ne permet vraiment d’accéder à coup sûr, le genre d’univers où tout doit forcément passer un jour par le piston, par le star system ou par la chance… Une chance sur un million, soit dit en passant…

Est-ce la détermination d’Adélaïde qui lui a permis de s’en approcher aussi près ? Rien n’est moins sûr ! La chance a joué pour beaucoup, à moins que les astres y soient pour quelque chose !? L’héroïne qu’animent Caroline de Surany et Anne-Olivia Messana est en effet obsédée par un inaccessible rêve de gamine en plus d’être une étourdie de première ; le genre de fille malchanceuse qui se grille d’entrée pour tout un tas de raisons dont elle seule a le secret.

Heureusement, dans la vie, il y a les chemins détournés ! Adélaïde va saisir une occasion inespérée et ainsi réussir, à défaut de devenir ce qu’elle souhaitait être, une espèce de "coqueluche" dans le monde à la porte duquel elle avait jusque là toujours frappé en vain. Dans cette bande dessinée, on suit donc le parcours un brin chaotique d’une femme dont on nous raconte finalement qu’elle bâtit sa renommée sur des coups de pots et des loupés !

N’empêche qu’elle en franchit, des barrières ! Et peu lui importe que ça ne soit pas toujours avec classe, du moment que le rêve est à portée de main ! Adélaïde est journaliste et il est vrai que ce métier donne à ceux qui le font de pouvoir s’approcher un peu plus près que le commun des mortels de certaines personnes, ou de pouvoir entrer dans certains lieux dont l’entrée est refusée à M. et Mme Tout-le-monde…

C’est le récit de cette spirale de bonheur entraînant Adélaïde que vous découvrirez en lisant Fashion Weak (oui, oui, jeu de mots !), une BD au dessin décomplexé, spontané et moderne "à la" Mottin ou "à la" Bagieu pour ne citer qu’elles… Un récit qui vous confortera sûrement dans l’idée que la mode est un univers super "space" mais dont vous conviendrez que ceux qui y ont percé et s’y sont fait un nom ou que ceux qui y ont gagné une place de choix – à l’instar d’Adélaïde – doivent s’amuser comme des p’tits fous !

FIBD d’Angoulême = La Fashion Week de New York des auteurs, éditeurs et journalistes BD ?!? 🙂
 

Par Sylvestre, le 23 mars 2017

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