FATWAS DE CHARB (LES)
Petit traité d'intolérance - Tome II

 
Après la parution d’un premier tome en 2009, voici une seconde fournée de fatwas lancées par un Charb en forme. Encore une fois, bien des choses "y passent", et dans tous les domaines ! De quoi vous toucher personnellement étant donné qu’à moins que vous soyez coincé depuis plusieurs dizaines d’années au fond d’une mine, vous avez sûrement un jour ou l’autre demandé une carafe d’eau dans un restau, pris le train, été au cinéma, vu ou porté un bonnet de Père Noël, ou mangé une verrine chez des amis… Des choses comme ça… De quoi vous amuser, donc, puisque c’est de la société dans laquelle vous vivez qu’on parle !

Chaque fatwa est déclamée sur deux pages ; il y en a un peu moins d’une cinquantaine. Elles sont donc très rapides à lire : n’allez pas dire que vous n’avez ou n’aurez pas le temps !

Dans chacune d’entre elles, Charb pointe du doigt un problème qui l’exaspère et mitraille sa "tête de Turc" avec des mots plus ou moins… poétiques (!) pour arriver à une conclusion en forme de fatwa, demandant immanquablement la mise à mort du "coupable du moment" pour les raisons qu’il a dans sa prose explicitées.

C’est original mais attention : ça amusera plus ou moins selon le sujet. Selon le type d’humour qu’on aime aussi, parce que là, autant vous dire que c’est du méchant, du mordant, du direct. Mais dans tous les cas, surtout, ça perdra en charme si on s’enfile le bouquin d’une seule traite. Car le rythme et le style sont à peu près toujours les mêmes dans chacune de ces fatwas, et trop en lire à la suite, d’un seul coup, vous fera choper une overdose de négatif. On a beau être Français, c’est chiant d’entendre, d’écouter ou de lire quelqu’un qui râle et insulte les autres sans arrêt !!! (Oh ! Deviendrais-je intolérant, moi aussi ?!)

Bref, un petit traité d’intolérance tome 2 qui a ses limites, mais entre les limites duquel on s’amuse bien ou on rit jaune. Charb dégomme à tout va. A raison ou à tort, mais en tout cas à dessein… Paf ! Dans ta gueule ! Et… mort à toi si tu l’énerves ! T’es prévenu(e).
 

Par Sylvestre, le 10 octobre 2014