FEAR AGENT
Déphasé
L’agent Heath Hudson est mal en point. Heureusement pour lui ses deux compagnons tentent de le sortir de là; mais cela risque d’être trop tard… Malgré le fait qu’ils aient pu s’échapper et rejoindre la fusée, Heath est comme mort. Ils n’ont plus le choix, ils se voient contraint d’utiliser le clone d’Heath : pour cela il suffit de faire passer son esprit dans l’autre corps. Tout reviendra à la normale, si toutefois tout se déroule comme prévu…
Par berthold, le 21 novembre 2011
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782355740824
Notre avis sur FEAR AGENT #6 – Déphasé
Déphasé est l’ultime tome de la saga du Fear Agent.
J’apprécie de plus en plus cette saga spatiale (spéciale ?). Elle m’a rappelé des titres SF des années 50, des films de série B de la même période. Oui, ceux avec des extra-terrestres belliqueux qui veulent envahir notre belle planète, des extra-terrestres qui sont vraiment bizarres physiquement.
J’apprécie l’humour spécial (spatial ?) de Rick Remender. Ceux qui ont lu ses derniers épisodes sur le Punisher (de chez Marvel) savent de quoi je parle. Ici, dans Fear Agent – et cela malgré la gravité des événements – on a parfois envie de rire de certaines situations. Il est vrai qu’Heath Hudson est un "héros" assez bizarre.
Dans cet ultime opus, Remender, va nous dévoiler quelques pans de son passé tout en nous le montrant dans ce qui risque d’être sa dernière mission. C’est aussi une bonne idée que de nous le montrer plus âgé mais toujours en forme malgré tout ce qu’il a vécu. Par contre, je n’en dirais pas plus sur son final.
Avec Fear Agent, Rick Remender a prouvé qu’il pouvait être un scénariste de "série B" mais aussi un scénariste exceptionnel.
Le dessin de Tony Walking Dead Moore est à la hauteur de la tâche. Son style convient parfaitement à l’esprit de la série. Il ne s’embête pas à créer de superbes vaisseaux spatiaux high-tech mais dessine juste une vieille fusée toute simple, tout comme les armes et les costumes. Il imagine des créatures assez originales et parfois banales : voir les "méduses" entre autres. Le style du dessinateur de Brit est assez dynamique et n’est pas avare en détails dans certaines cases.
Ce sixième tome conclu en beauté la série Fear Agent, une œuvre hors-norme et décalée. Cette saga mérite tout de même qu’un jour vous y fassiez escale et suiviez les aventures d’Heath Hudson. Le voyage spatial (spécial ?) vaut le détour !
Par BERTHOLD, le 21 novembre 2011