FEE ET TENDRES AUTOMATES
Wolgang Miyaké
Alors que la colère gronde dans Carlotta, que le peuple se rebelle, que le violent brouhaha devient le seul son que l’on entend, l’emperor Wolfgang Miyaké redonne la vie à la nécro nonne. En effet, celle ci pourra alors faire ressortir le fil de vie de la fée.
Peut être alors que Miyaké, qui l’espère depuis longtemps, pourra enfin toucher le rêve, celui auquel il veut croire, l’existence de ce monde merveilleux de beauté, de douceur, de verdure et de grâce représenté par la fée.
Seul dans sa folie, Miyaké va sacrifier sa vie en échange de ce rêve mais c’est sans compter l’extraordinaire volonté de Jam, le fidèle automate plein d’espoir, à la recherche de sa fée pour lui rendre sa bouche. C’est sans se souvenir que la féerie n’existe que dans un monde irréel qui ne peut être partagé que par des personnages touchés par la pureté, par la passion et par la beauté de l’âme.
Alors dans un dernier souffle, qui va enfin la retrouver… pour toujours ?
Par MARIE, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2749300886
3 avis sur FEE ET TENDRES AUTOMATES #3 – Wolgang Miyaké
Non et non! Je ne peux pas laisser Marie avoir le monopole du coeur sur cette BD! : oD
Je dois avouer que j’ai été très agréablement surpris par les dessins de Franck Leclercq : On aborde toujours la suite d’une BD qu’on a adorée avec un peu d’appréhension, surtout lorsque le scénariste ou le dessinateur change.
Présentement, cette légère angoisse s’est rapidement estompée. Comme le dit Marie, le regard de notre Fée est resté intact. Je trouve même que dans certains cas, le dessin s’est amélioré. Par exemple, je le trouve plus dynamique, il rend mieux les scènes d’actions – il est vrai, plus nombreuses dans ce tome.
Les couleurs sont également très réussies, ce qui rehausse encore plus le sentiment qui nous habite dès qu’on tourne la couverture.
D’ailleurs, la couverture , pour moi, est sans doute la plus aboutie des 3 : j’ai ressenti beaucoup d’émotion en la regardant; le corps de Fée, inerte sur le lit, dégage beaucoup de détresse et de tendresse à la fois, accentuées par la présence de Miyaké en second plan.
Quant à l’histoire (oui, oui, j’y viens), là encore, je ne suis pas déçu. Ces années d’attente avaient fait naître beaucoup d’espoir dans mon petit coeur, et je suis comblé! Merci Monsieur Téhy!
On retrouve les ingrédients des 2 précédents tomes : ambivalences des sentiments, une grande sensibilité, Jam qui se démène malgré les obstacles pour sauver son Amour… et Fée qui parle à Jam, et qui rend encore plus touchante la relation qui les lie.
Et comme tout cycle doit se terminer, celui-ci conclut magnifiquement ce tryptique, et de manière plutôt originale.
Bref, un excellent tome final pour une série inoubliable!
Par PATATRAK, le 16 juin 2003
Spectaculaire ! Voilà en premier lieu ce que l’on ressent dès que cet album est lu. Le dessin est magnifique même si la sublime Béatrice Tillier n’est pas la dessinatrice de ce tome 3. Laissons à Frank Leclercq le mérite de son talent, il s’en tire très bien avec la reprise de personnages.
Nous retrouvons avec bonheur le regard de la fée, la beauté de Jam , les décors sont splendides et les couleurs sont très réussies.
Par chance, cette histoire qui oscille éternellement entre le beau et le laid, entre la violence et la douceur va finir par se diriger vers un « camp », et c’est celui que je préfère !
Donc, je suis ravie d’avoir lu cette bande dessinée, et je remercie les auteurs d’avoir enfin terminé la trilogie, ça en valait vraiment la peine !
Cette histoire est très inventive, très forte, et son sujet est vraiment original. On peut aisément faire appel à ses souvenirs personnels quand on était enfant et que l’on partait dans des mondes imaginaires remplis d’amis comme l’étaient nos poupées et nos peluches et qui nous consolaient lors de gros chagrins, ou qui nous rassuraient la nuit quand on rencontrait ces peurs enfantines !
Et puis, comme ces compagnons de l’enfance disparaissent souvent dans la vie d’adulte alors parfois, on peut en avoir la nostalgie ou le regret et c’est là que « Fée et Tendres automates » intervient un peu, en montrant du doigt dans un décor théâtral la confrontation du monde imaginaire et celui de la matérialité.
Voilà donc une série magistrale qui mérite d’être lue et qui apporte un réel plaisir de l’oeil ! A lire absolument 😉
Par MARIE, le 15 juin 2003
J’ai de mon côté été très déçu par le changement de pinceau. F. Leclercq a beau essayer de copier le style de B. Tillier, ça ne passe pas, le charme a complètement disparu. Les yeux de Fée ont perdu cet éclat qui la rendait si touchante.
Une très très grosse déception pour moi. Peut-être me débarrasserai-je de ce livre et ferai comme s’il n’avait jamais existé, continuant d’espérer un 3ème tome dessiné par B. Tillier…
Par Arnaud, le 15 juillet 2003
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