Fées et amazones

Olivier Ledroit évoque ici, pour nous, au travers de ses recherches, ses études pour Wika, les femmes plongées dans un univers mi steampunk mi féérique. Il varie les ambiances (aidé par Thomas Day, son scénariste), nous entraînant à Londres, à la Nouvelle Orléans, à Paris, Tokyo, New York… Les héroïnes de ces magnifiques illustrations se révèlent alors énigmatiques et troublantes…

Par fredgri, le 26 mai 2015

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Notre avis sur Fées et amazones

On connait tous Olivier Ledroit depuis ses Chroniques de la Lune Noire, ses Xoco, ses Sha, ses Requiem etc. Mais sa série actuelle, Wika et la fureur d’Oberon, nous le présente comme un auteur amateur de détail, d’univers féérique et précieux. Cet artbook revient donc sur ce regard si particulier, ces femmes énigmatiques qui nous fixent, qui se dévoilent avec pudeur…

On commence par des études assez simples qui se répètent quelque peu, des visages, des profils, des bustes, sans sophistication particulière. Puis, progressivement, ces figures se drapent de tout un attirail qui rappelle des version mécaniques d’ailes de fées, de papillons.
On tombe sous le charme immédiatement, on est hypnotisé par cette grâce qui se dégage de ces images, de ces univers steampunk, riches en évocations, en fantasmes.
Thomas Day brode une vague histoire en fond, il évoque la découverte de l’Aether et la rapidité avec laquelle elle va ensuite transformer la société, la science. Évidemment, on devine le prétexte pour lier ces illustrations, pour organiser les différentes thématiques, mais je trouve que l’argument fonctionne plutôt bien, car c’est intrigant et incroyablement séduisant !

Bien sur ces femmes sont magnifiques, il se dégage de ces yeux une incroyable personnalité que vient amplifier cette science de la mise en scène, des effets grandiloquents. Certaines double pages sont tout bonnement sublimes, avec parfois des composition tris intéressantes, nourries de mille et un détails techniques, d’un indéniable charme…

On ne peut rester indifférent à la force de cet artbook qui transcende le genre pour créer un pont entre le réel et l’imaginaire, un voyage dans un monde complètement métamorphosé par le féérique…
On referme la dernière page, encore transporté quelque part, très loin d’ici.

Merci pour cette évocation à vos côtés, monsieur Ledroit !

Par FredGri, le 26 mai 2015

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