FEMME ACCIDENT (LA)
Première partie

Pour fêter les 20 ans d’existence de la collection Aire Libre de chez Dupuis, l’éditeur a mis les petits plats dans les grands en profitant de la parution du nouveau roman graphique "La femme accident" pour y inclure à l’issue de l’ouvrage des dessins inédits d’Olivier Grenson.
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur FEMME ACCIDENT (LA) #1 bis – Première partie

Heureux ceux qui auront la possibilité d’acheter l’édition spéciale de "La femme accident". En effet, tout comme l’album paru précédemment "La porte au ciel", ce superbe récit intimiste, tiré à 2500 exemplaires, a été, à l’occasion de la double décade de cette collection extraordinaire, enrichi d’un texte de Denis Lapière, le scénariste, et de plusieurs dessins inédits d’Olivier Grenson.

Initiateur de cette inquiétante fiction, Denis Lapière nous explique en préambule du carnet de dessins, les raisons qui l’ont poussé à traiter d’un sujet portant sur l’univers carcéral. Ayant été ému, lors d’une visite d’un de ces établissements, par les conditions dans lesquelles vivent ses femmes coupées du monde extérieur, il a souhaité exposer à sa façon l’une des règles auxquelles doivent se soumettre celles-ci c’est-à-dire savoir surmonter sa solitude. Par ailleurs, il évoque d’abord sa rencontre avec le dessinateur puis sa collaboration avec celui qui donnera un visage à son personnage principal. Le choix du lieu est également expliqué dont Olivier Grenson est intimement lié.

Les dessins qui suivent sont d’une beauté stupéfiante. Certains s’étalant sur deux pages donnent un aperçu des grandes capacités de leur auteur. Réalisés pour la plupart en couleurs directes, ils représentent grassement les paysages miniers de la région de Charleroi en Belgique. De même, il font la part belle à l’héroïne de "La femme accident" qui nous apparaît plus belle que jamais. Les croquis en noir et blanc sont également exemplaires par leurs proportions réalistes qui témoignent de la rigueur artistique que s’impose le dessinateur. Les prises de vues propres à la prison sont éloquentes par l’ambiance déprimante qu’elles retracent propices à une réflexion minante.

Un très bel ouvrage indispensable pour votre collection.
 

Par Phibes, le 14 mai 2008

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