FEMME FLOUE (LA)
La maison qui n'existe pas
Depuis neuf saisons, l’hiver dure sur cette étrange monde. Un voyageur et son cheval errent sur ces terres. La seule raison d’être de ce voyageur est la photo d’une femme qu’il aime : c’est la femme floue, tant la photo est usée par son regard et par le temps.
Seulement, la photo lui est dérobée : dès lors, la rumeur de l’existence d’une femme floue se répand comme une traînée de poudre : c’est la femme dont chacun rêve.
Pour la retrouver, le voyageur va devoir visiter la maison qui n’existe pas. Une maison où absolument tout est possible. Logique puisqu’elle n’existe pas…
Par Gdseb, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2203391073
2 avis sur FEMME FLOUE (LA) #1 – La maison qui n’existe pas
Autant le dire tout de suite, j’ai adoré cet album. C’est typiquement le genre de choses que je préfère en BD : une quête surréaliste, avec une véritable galerie de portraits, de la fantaisie, de la poésie, des situations loufoques ; bref, un vrai petit bonheur.
Quand je parle d’univers surréaliste, jugez plutôt : des animaux qui parlent, un cheval dont il ne reste que la tête, une impératrice que personne n’a jamais vue jalouse d’une femme floue, une maison qui n’existe pas…
Le héros se retrouve donc embarqué dans une suite d’événements tous plus étonnant les uns que les autres avec beaucoup de naturel : du coup, la surprise passée, on y croit presque.
Les dialogues sont drôles et très fins. Et l’histoire d’une femme si floue qu’elle devient la femme parfaite, puisque chacun y met son idéal, très poétique.
Ajoutez à cela que dans la maison qui n’existe pas, tout est possible, puisque justement, elle n’existe pas (on n’est pas à une impossibilité près), et vous risquez le claquage de cerveau.
Le dessin, au style très naïf et caricatural sied à merveille à cette histoire pleine de trouvailles.
Sans doute une BD que Lewis Caroll n’aurait pas désavouée.
Par Gdseb, le 4 septembre 2003
Quand j’ai commencé à lire cet album je me suis dit que le ton était très intéressant, l’écriture de Dumontheuil aussi. On se laisse aller assez rapidement à ce voyage onirique, cette fable irréelle. Malgré tout c’est très vite assez indigeste justement parce que les repères ne viennent pas et qu’à la longue ça se répète assez !
Grosso modo, soit vous adhérez dés le début soit vous passez à autre chose. Malgré tout ça en vaut le détour sans hésitation !
Par FredGri, le 5 septembre 2003
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