FEMMES EN BLANC (LES)
La radio de la méduse
Et si l’hôpital était un havre de paix où il fait bon travailler ? Et si les heures supplémentaires passées auprès des malades étaient considérées par tous ? Et si le soir, lorsque le soignant rentre chez lui, sourire aux lèvres et sans cernes, il se disait : vivement demain que j’y retourne ? Et si les salaires étaient mirobolants ? Et si l’urgence et le stress au travail n’étaient qu’une utopie ? Et si le manque de personnel n’avait pas droit au chapitre ? Et si toutes ces années de labeur étaient reconnues au point d’avoir une pension de retraite généreuse ? Ouais, force est de constater que vous êtes en plein rêve ! Serait-il toutefois prémonitoire ?
Par phibes, le 4 septembre 2020
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9791034747726
Notre avis sur FEMMES EN BLANC (LES) #42 – La radio de la méduse
Le milieu médical est réellement un sacré vivier à anecdotes pour Raoul Cauvin qui, sans fléchir une seconde, met à l’honneur cet univers de blanc vêtu qui planche inlassablement sur notre santé. Fortement inspiré, le père des Tuniques bleues, de l’Agent 212, des Psy et bien d’autres séries, trouve l’occasion en ce mois de juillet de sortir un nouvel album de séquence humoristiques inédites.
Même si ça tourne un tantinet en boucle, il n’en demeure pas moins que les quelques strips proposés restent d’un très bon niveau. Assurément, la plupart s’appuie sur une actualité débordante qui a tendance à mettre en exergue la situation malaisée que connaît ce secteur ô combien surbooké. Toutefois, les vérités (même les plus dramatiques) mises en pâture le sont dans un cadre bien précis, celui de la rigolade.
A cet égard, on pourra apprécier la subtilité bien franchouillarde (j’ai un faible pour le sketch de la soupe populaire) qui fleurit dans chaque strip, se déroulant sur une à plusieurs planches et aboutissant sur des chutes non fracturée et somme toute bien conçue. De fait, l’auteur atteint l’objectif qu’il s’est donné, à savoir celui de divertir.
Assistant de Raoul Cauvin depuis l’origine de la saga, Philippe Bercovici nous assure d’une opération graphique comme il sait les faire. D’un geste libéré qui trahit sa spécialité de dessinateur humoristique, l’artiste anime l’univers hospitalier dans une dérision qui porte ses fruits. La gestuelle de ses personnages récurrents est éprouvée au point qu’il arrive sans difficulté à les rendre bien expressifs.
Un nouvel opus qui agit généreusement sur les zygomatiques. Du coup, son achat devrait être remboursé par la sécurité sociale, non ?
Par Phibes, le 4 septembre 2020
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