FILS DE L'AIGLE (LES)
Le Camp de Boulogne

En octobre 1804, Morvan d’Andigny qui loge à Paris reçoit de la part de son compagnon Nicolas la Giberne une missive l’informant d’un complot dans lequel celui-ci serait impliqué. Afin de lui prêter main forte, le jeune lieutenant part sur le champ pour le camp de Boulogne. En chemin, il fait la connaissance de Jean Torcy, officier de police, qui l’affranchit sur le complot en question qui vise à livrer ce fameux camp aux Anglais et dont les ramifications terroristes s’étendraient jusqu’au domaine dans lequel ils s’abritent présentement. Le policier demande à Morvan de l’aider en compensation de la déculpabilisation de La Giberne.
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur FILS DE L’AIGLE (LES) #5 – Le Camp de Boulogne

Le régime de la Terreur a vécu et Paris se remet progressivement de ses blessures internes. La France est aux mains de l’empereur Bonaparte qui a pour intention d’en découdre avec les Anglais. Pour préparer l’invasion du pays outre-Manche, il installe le camp de Boulogne. Le lieutenant Morvan d’Andigny, quant à lui, jouit d’une permission au sein de la Capitale auprès de son ami, l’égyptologue Joseph. C’est dans ce contexte qu’une nouvelle aventure commence pour le jeune militaire qui doit déjouer les plans d’un réseau terroriste.

Servie d’une manière énergique, cette histoire écrite en solo par Michel Faure est très attrayante et rappelle à notre bon souvenir quelques personnages des tomes précédents. Pour en citer quelques-uns, hormis les compagnons d’infortune de Morvan, la belle aristocrate Hortense et le capitaine Saint-Didier sont les personnes que le jeune loup va devoir rencontrer.

La principale caractéristique de cet album est la place prépondérante que prend l’aide de camp Nourdin dans cette affaire qui flirte avec un humour délicieux. Les répliques franco-arabes de celui-ci sont des plus savoureuses (surtout quand il cause aux femmes) et agrémentent très favorablement l’aventure.

Les dessins sont également sublimes et changent radicalement de l’album antérieur, donnant par conséquent un autre souffle. Le trait est finement employé, les monuments de Paris sont magnifiquement représentés dans leur époque. Les vignettes sont plus nombreuses et les dessins, réalisés dans des cases de fait plus petites, sont d’une minutie extraordinaire et d’une expressivité exemplaire.

Bref, un régal pour les yeux.
 

Par Phibes, le 30 décembre 2007

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